CHAPITRE 24.

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『CHAPITRE VINGT QUATRE』

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CHAPITRE VINGT QUATRE

- Coup fatal -
(musique en média)

[ale]

850.
Lieu inconnu.

Le feu. J'ai un mouvement de recul en percevant les flammes qui surplombent la fenêtre.

La cigarette de Livai a disparu d'entre ses doigts. Nous nous dévisageons, paniqués.

La paille, pensé-je trop tard. Tout autour de la bâtisse et prévue pour les chevaux, elle nous encercle.

Il faut que tu appelles Kenny et que tu me menottes à nouveau. On doit éteindre ce feu avant qu'il ne provoque un réel incendie ! s'écrit Le Caporal entre les crépitements de braises assourdissantes.

Je le scrute, incrédule.

Certainement pas. Les flammes vont t'engloutir si je te laisse ici ! vociféré-je aussi fort que lui.

Il secoue la tête en signe de réprobation.

Je n'y crois pas, le complexe du héros est sérieusement en train de pointer le bout de son nez ?

Non. Si on ne...

Sans lui laisser le temps de finir, je l'empoigne, agacée de l'entendre déblatérer des stupidités.

Pour une fois dans ta sainte existence Caporal, ferme-là.

À la volée, j'attrape la paire de menottes individuelle, une de mes aiguilles rangées et file hors du danger imminent.

La tension singulière que nous avions fait naître, s'est sublimée à la suite de l'accident. Et je ne peux ignorer le goût de déception qui plane sur ma langue.

Nous jugeant assez loin, je clos notre course, saisit ses poignets, les enchaîne. D'une petite voix que j'espère emplit d'innocence, j'assure :

Je sais que ce n'est pas la première fois, mais j'espère que ce sera la dernière.

Menteuse.

Une seconde, l'interrogation déforme ses traits fins. L'autre, je lui envoie mon poing en plein visage.

Sans prendre en considération sa réaction, je lui tends le mien.

Allez, frappe-moi comme la dernière fois. Kenny doit penser que tu t'es débattu.

Sans la moindre émotion, il concède :

Tu es masochiste.

Ose me dire le sadique qui as menacé de me tuer ?

Il pince ses lèvres entre ses incisives, me décochant par la suite un crochet brutal. Je palpe le goût âcre du sang dans ma propre bouche, avant d'offrir un sourire éclatant à l'homme devant moi.

Double-edged rivalryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant