CHAPITRE 5.

2K 121 261
                                    

『CHAPITRE CINQ』

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

CHAPITRE CINQ

- Offense -
(musique en média)

[ale]

La porte de l'infirmerie claque et je soupire. La fatigue me consume plus que je ne l'aurais pensé. J'ai tendance à oublier que je ne suis pas indestructible et que les courbatures qui me plomberont dès mon réveil, existeront belles et biens.

J'arpente un moment les couloirs à la recherche de l'énergumène Hanji Zoé qui doit penser que se repérer dans un château à minuit est aussi simple que d'allumer une bougie. En parlant de bougie, celle avec laquelle je me déplace est en train de s'éteindre.

Je suis à deux doigts d'abandonner, quand un rire sur ma gauche me fait sursauter.
Aucun doute, c'est elle.

J'abaisse doucement la poignée comme si je craignais une explosion. Est-ce vraiment impossible ?

Je suis à la limite de la déception quand je découvre qu'elle annote seulement un bouquin qui la passionne, vu son expression. Elle ne descelle même pas ma présence et je ne la lui fais pas remarquer non plus.

À peine quelques secondes plus tard, elle lève le nez de son énorme livre qui ressemble vachement plus à un dictionnaire et me sourit.

Je suis étonnée que tu sois venue, lâche-t-elle comme si c'était la chose la plus folle qu'elle ait vu aujourd'hui.

N'ayant pas envie de lui raconter mon périple dans les couloirs, je me contente de lui renvoyer un micro sourire.

Avant même que je ne lui pose la question, elle retourne son pavé et me pointe du doigt ce qui l'a fait hurler. Alors je comprends, il ne s'agit pas là d'un roman ou d'un recueil d'expérience de savant. Non, ce sont des notes. Des notes ! Sur peut-être huit-cent à milles pages. « Nous avons recueilli un nouveau demi-Titan, et moi Hanji Zoé, j'en suis responsable. »

C'est littéralement ce qu'il y'a écrit noir sur blanc. Je peine à garder mon sérieux. L'offenser me rendrait coupable, alors je ravale mon gloussement aussi douloureux que cela soit.

Je t'avoue que ce sont des notes plutôt personnelles, mais ce qu'il y'a d'officiel, ce sont les rapports. C'est là où nous délivrons tout ce que nous avons découvert de façon certifiée.

Voyant mon regard baladeur, à la recherche des dits « rapports », elle s'éclipse sous son bureau et réapparaît avec une pile qui la dépasse. Je suis hébétée de tout ce qu'ils conservent.

Tu gardes donc les rapports de tous les membres du bataillon ? demandais-je en évitant de me prendre la pile en pleine face.

Oh non, non ce sont seulement les miens.

Je la dévisage incrédule. Ils sont définitivement fêlés.

Je m'apprête à lui poser une question sur les bocaux derrière elle qui me semble plus que suspect, mais un Caporal-chef Livai enragé entre dans la pièce.

Double-edged rivalryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant