CHAPITRE 39.

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『CHAPITRE TRENTE NEUF』

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CHAPITRE TRENTE NEUF

- Lever de soleil -
(musique en média)

[ale]

Ce matin, la chaleur de l'été court sur ma peau, encore humide de ma récente douche.

Nous avons faussé les pistes de nos adversaires, mais la disparition de Reiner a dû être signalée. Ils ne mettront pas longtemps avant de remonter jusqu'ici. Jusqu'à nous.

La   brume est palpable aujourd'hui, quelque chose qui se situe entre le frais et le lourd.

–  On dirait un mauvais début d'histoire romanesque, commente Livai qui vient de me rejoindre.

L'eau ruisselle encore dans son cou et va jusqu'à s'échouer sur le tissu de son uniforme.

–  On plutôt au début de la fin, rectifié-je à demi-mot.

–  Tu es si dramatique.

Je ricane.

–  Dit celui qui me déteste parce que mon côté sanguinaire va à l'encontre de ses principes ?

À ça il ne répond rien, laissant l'incertitude planer.

Il triture le bout de sa cravate en pinçant ses lèvres.

–  À quelle heure partons-nous chasser ? le questionné-je.

Chasser n'est en surface qu'une activité comme une autre, mais avec les temps qui court, il ne s'agit plus seulement de ça. C'est un risque d'embuscade, une bataille qui peut éclater à tout instant.

–  On ne devrait plus tarder, Hanji est en retard. Je vous ai entendu revenir dans la nuit, où étiez-vous parties ?

En roulant des sourcils, je lui mime qu'il commence à devenir un père poule. Mais bien sûr, son sérieux ne flanche pas et il attend une réponse.

–  Parties nous promener.

Il acquiesce sans chercher à en savoir plus.

« Je vois clair dans votre petit jeu. Vous couvez quelque chose ! Je finirai par le savoir, je te préviens Ale ! »

Hanji Zoé, tu auras notre peau.

–  Qu'est-ce que vous fichez encore ? Je vous attends, moi !

La voix de la cheffe d'escouade n'est qu'un écho, malgré la faible distance qui nous sépare d'elle.

Nous la rejoignons et je dois être la seule amusée, si j'en crois la pichenette qu'il lui envoie.

La chasse se révèle fructueuse et nous ne décelons pas la moindre trace de l'ennemi. Si ça doit nous rassurer, ce n'est pas le cas. L'inconnu est effrayant, d'autant plus avec des adversaires rusés.

Double-edged rivalryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant