『CHAPITRE SEIZE』
- La femme qu'on disait trop égoïste -
(musique en média)[ale]
Kenny arbore un sourire si grand que je crains qu'il se déchire les commissures des lèvres. Quelque chose m'échappe, je le sens.
Ses pupilles brillent bien trop, sa posture est exagérément détendue, même pour quelqu'un comme lui.
Je dois garder le cap si je ne veux pas être écrasée. Aujourd'hui plus que jamais je dois me maintenir hors de l'eau.
Le doyen s'affirme d'un pas, son regard plongé dans le mien. Cette façon de se dévisager m'évoque curieusement Livai et moi. Elle n'est pas tout à fait analogue, mais une similitude demeure.
– Je n'en étais pas sûr, tu sais. J'avais eu vent qu'une jeune femme s'était immiscée dans le Bataillon en exécutant quatre soldat et un civil. Mais c'est quand un de mes alliés m'a cité les armes du crime : des aiguilles, avoue Kenny.
Je déglutis avec difficulté, et pour la première fois depuis longtemps, je me sens stupide. Je pensais avoir le total ascendant, mais il est clair qu'il n'en est rien.
Et pourtant... Je suis sûre que je peux encore gagner cette partie, car elle est loin d'être finie. Mon rictus est intact et c'est grâce que j'arrive à exprimer clairement :
« C'est vrai, je n'ai pas été très discrète, après tout, tu ne l'as pas été non plus. »
Dans un mouvement sec, il remet en place son chapeau, ignorant mes paroles :
« Toutefois, tu m'as bien eu, Ale. Je n'aurais pas pensé que tu étais en réalité une d'entre eux : une Titan. »
Je relève fièrement le menton.
– Je crois que je t'ai "bien eu" sur beaucoup de points, Kenny.
Il se contente de rire, parce qu'il n'a pas encore compris le réel sens de mes mots. Il ne le peut encore.
Enfin, je sens la prisonnière se débattre derrière moi. Pour seule réponse, la pointe de mon aiguille transperce légèrement sa chair. Je m'autorise un coup d'œil vers Livai, désirant savoir si l'emprise que j'ai actuellement sur cette femme ne lui rappelle pas quelque chose.
Mais tandis que je pensais que le Caporal ne m'offrirait même pas un signe, toute son attention est portée sur moi. La mine qu'il tire est indescriptible, si bien que mon expression tressaille.
Ses mèches brunes chatoient son front et sa bouche entrouverte me laisse saisir qu'il perd le contrôle de quelque chose.
– Comment est-ce que tu le connais ? demande le Caporal.
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Double-edged rivalry
Fiksi Penggemar[𝗹𝗶𝘃𝗮𝗶 𝗳𝗮𝗻𝗳𝗶𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻] « 𝑷𝒂𝒓𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒔'𝒊𝒍 𝒚'𝒂 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒖𝒏𝒆 𝒄𝒉𝒐𝒔𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒅𝒆́𝒕𝒆𝒔𝒕𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒐𝒊, 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒆 𝒅𝒆𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒂𝒈𝒆𝒓 𝒎𝒆𝒔 𝒓𝒊𝒗𝒂𝒖𝒙 » À l'orée de l'abolitio...