『CHAPITRE QUARANTE ET UN』
- Première trahison -
(musique en média)[livai]
« Non »
Je le savais. Je savais qu'Ale s'était liée d'amitié avec Hanji, que leur lien allait au-delà de celui qui vibre entre deux soldats. Je savais qu'Hanji considérait Ale comme une amie, mais l'entendre de sa bouche à elle, c'est différent. C'est un aveu, un aveu qui veut dire beaucoup.Un aveu auquel je n'ai pas envie de penser.
Je crois qu'elle aussi. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle soupire en changeant de sujet :
– On aurait pu la sauver si nous avions eu une seringue du sérum Titan, affirme-t-elle.
J'ai aussi réfléchi à cette possibilité. Si nous en avions eu une, ça aurait été une solution envisageable, surtout alors que Sieg n'était pas loin. Mais j'ai vu Kenny, mon oncle, dévouer sa vie à cette seringue. Tout ça pour qu'il périsse de ma main.
– Ça aurait ruiné sa vie. Hanji aimait les Titans parce qu'elle aimait les étudier, mais elle n'aurait jamais voulu en être un. Ça aurait mis un terme à ce pourquoi elle se battait, ça aurait détruit sa curiosité.
Et sa curiosité, c'est ce qui la faisait vivre.
Elle écoute ma réponse, l'enregistre, mais ne s'en satisfait pas. Comment le pourrait-elle, alors que son amie s'est fait tuer par une simple main, comme un vulgaire insecte ?
– Et toi ? interroge-t-elle.
– Moi quoi ?
– Tu pourrais te transformer en l'un d'eux pour survivre ?
La réponse me vient presque comme une évidence, presque comme si j'avais eu toute ma vie pour y penser.
– Jamais. Parce que je ne mourrais pas avant d'avoir accompli ma promesse d'honorer les vies de mes camarades morts. Je ne pourrais pas mourir avant d'avoir délivré ce monde. Alors personne n'aura à faire une telle chose.
Dans ses yeux, l'amusement se lit aussi bien que s'il était écrit. Je devrais m'en vexer, mais ce n'est pas le cas.
– Tu es bien présomptueux, Caporal.
Ses mots crépitent en moi – une tonne de picotement qui remonte le long de mon nez. Avec une voix un peu plus légère que je ne l'aurais imaginé, voulu, je rétorque, en rappel à ce qu'elle m'a elle-même dit, des mois plus tôt :
– Je ne suis pas présomptueux, Ale, simplement réaliste.
Elle rit. Elle rit pour deux.
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Double-edged rivalry
Fiksi Penggemar[𝗹𝗶𝘃𝗮𝗶 𝗳𝗮𝗻𝗳𝗶𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻] « 𝑷𝒂𝒓𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒔'𝒊𝒍 𝒚'𝒂 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒖𝒏𝒆 𝒄𝒉𝒐𝒔𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒅𝒆́𝒕𝒆𝒔𝒕𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒐𝒊, 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒆 𝒅𝒆𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒂𝒈𝒆𝒓 𝒎𝒆𝒔 𝒓𝒊𝒗𝒂𝒖𝒙 » À l'orée de l'abolitio...