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『CHAPITRE QUATORZE』
- conversations compromettantes - (musique en média)
[ale]
– Il faudrait que je te parle après l'entraînement.
Hanji sursaute quand je lui chuchote ces mots à l'oreille et doucement, elle opine de la tête, saisissant une épée.
En regardant la plaine, je les vois.
Tous chargés d'un poignard, ils n'attendent que mes indications dans le seul but de progresser. Ce sont eux, les soldats du Bataillon.
– Bon, je ne suis pas là pour vous mentir, y'a du taf.
Leur attention m'est dédiée, et la détermination dans leurs yeux est marquée par leurs histoires, leurs remords, leurs péchés, leurs déceptions, leurs attentes, mais par-dessus tout, leur soif de remporter cette guerre.
J'ai sous-estimé la puissance qui se cachait derrière cette société avaricieuse et ignorante. Le Bataillon, le verso de la pièce, est affamé.
La paix et la victoire, pour unique intention.
Quoi qu'ils aient vécus, une idée persiste : prendre leur revanche sur la vie.
L'apparition des Titans n'est une bénédiction pour personne, ne nous leurrons pas. Toutefois, eux ne se cachent plus derrière les murs en tentant de construire une société bancale sur un monde conflictuel.
Ce sont là, de vrais guerriers. Inexpérimenté, certes, mais ils se révèlent être le pilier ; la carte qu'on garde sous le coude, celle avec laquelle on bluff. Ils sont les seuls à pouvoir remettre sur pied l'humanité et je compte bien les aider.
Tous les traités en traîtres, en voleur, en idéaliste et même en raclure. Pourtant, ce sont eux les héros.
Prêt à sacrifier leurs vies pour celles des autres, ils font fonctionner leur instinct par l'humanité qu'ils prouvent avec une fidélité déconcertante.
Dans ces moment-là, je prends conscience que je suis loin de faire partie de cet ensemble. Je me trouve à des années de l'espoir qui naît lorsque l'héroïne entre en jeu.
Eux, s'abandonnent, vpouant leurs existences à la survie des autres, alors que moi je préserve la mienne, n'hésitant pas à tuer ceux qui m'empêcheraient d'atteindre mon but.
Si mon histoire est si différente et mon rapport avec eux si singulier et décalé...
C'est parce que je suis la méchante.
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– Il est fort probable qu'elle utilise ce prétexte pour nous piéger et s'enfuir, atteste le Major.
