CHAPITRE 3.

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『CHAPITRE TROIS』

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CHAPITRE TROIS

- La seule qui puisse -
(musique en média)

[livai]

Si je dois faire part de ce que je pense tout de suite maintenant, je dirai qu'elle nous a bien couillonnée. Imaginons que ce qu'elle énonce est vrai, cette saleté nous est alors indispensable. Si ce n'est qu'une réelle tarée qui profane des conneries, alors elle est bonne pour la prison (et j'espère pire).

Elle utilise peut-être ça pour donner une raison à ses actes. Dans tout les cas, les faits sont là et pour l'instant peut importe ce qu'elle peut dire, se ne sont que des paroles. Tant qu'il n'en a pas la preuve, Erwin ne la laissera pas rejoindre nos rangs.

Il a laissé rentrer Eren, mais celui-ci n'avait pas tué cinq personnes innocentes. Ce qui me fait tout de même tiquer, c'est la façon dont le regard du Major brille lorsqu'il entend les mots de la sauvageonne. Il est vrai que ses affirmations ont une portée démesurée car ce qu'elles peuvent impliquer dépasse toutes nos espérances.

Erwin est totalement désintéressé par son début d'altercation avec le chef des Brigades spéciales. Il se racle la gorge et prend une posture droite, mais la Titan a remarqué son trouble... Autant qu'elle appréhende le mien.

Naile s'agite dans tous les sens comme une bête même s'il n'est plus le centre de l'attention. Si ce connard a tenté un coup d'état, il va très vite savoir de quelle couleur sont mes bottes. Ma patience commence à atteindre ses limites et les aiguilles qui tranchent ma peau démangent.

Finalement, le chef à deux balles se précipite vers le Major en lui tirant sur la manche. Avec une moue de chiot il bégaie :

« Erwin c'est faux, jamais nous... »

Erwin, lançais-je au grand blond.

Son attention à nouveau sur moi, son regard me fait signe de poursuivre.

Sa proposition... Il faut y répondre.

Il déglutit et dégage la main du couillon, avant de fixer la Titan d'un air sérieux. Le corps du géant se désagrège et j'entends les os craquer.

Il ne te reste plus beaucoup de temps pour nous convaincre, saloperie.

La décision finale ne m'appartient pas, mais je vais faire en sorte d'obtenir ta garde, affirme-t-il.

La mâchoire m'en tombe presque. C'est une blague de très mauvais goût ou quoi ? Erwin ne vient pas réellement d'accepter sa venue dans le Bataillon d'exploration ? Le souffle d'un rire siffle, et c'est bien sûr celui de la tueuse.

Double-edged rivalryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant