Maya Etienne et Lola Lecomte (Skam France) : la suite de leur histoire

LUNDI - 19 H 38

Tout était fin prêt, je n'attendais plus que celle pour qui j'avais préparé tout ça, en espérant que mes attentions la toucheraient. J'allais le savoir d'une minute à l'autre, vu qu'elle avait déjà presque dix minutes de retard, ce qui ne faisait qu'augmenter mon stress. Tout à coup, j'ai entendu la porte de la serre s'ouvrir et elle est apparue, plus belle que jamais. Elle s'est arrêtée un instant à l'entrée, prise par surprise, puis a tourné sa tête vers moi et m'a adressé le sourire le plus craquant que je n'avais jamais vu. Avant que je n'aie le temps de dire quoi que ce soit, elle a couru vers moi et m'a sauté au cou, tout en me couvrant de baisers.

— Mais je croyais que tu étais contre la Saint-Valentin ? Que c'était une fête commerciale...

— Je le crois toujours mais tu mérites tout ça, je lui ai dit d'une manière très théâtrale.

— Merci, merci, merci, mon amour.

— Si vous voulez bien me suivre à table, mademoiselle ?

— Avec grand plaisir.

Après avoir déplacé la chaise pour qu'elle s'assoie, tout en lui volant un petit baiser dans le cou, nous nous sommes mises à table, que j'avais recouverte d'une nappe et de quelques bougies.

— Ce soir, je vous propose une salade quinoa, tomates et mozzarella di Bufala, suivie d'un risotto de champignons et d'asperge, puis en dessert un moelleux au chocolat, le tout accompagné d'un champagne sans alcool.

— Mais ce ne sont pas des produits de région ! elle s'est exclamée.

— Bon, ça va, ce n'est pas la peine de remuer le couteau dans la plaie.

— Si ça, ce n'est la plus grande preuve d'amour qui existe de ta part !

Nous avons réalisé en même temps ce qu'elle venait de dire à voix haute et je me suis mise à rougir, ce qui l'a fait glousser de plaisir. Nous avons passé le repas à nous manger autant des yeux que ce qu'il y avait dans nos assiettes. Seulement quelques secondes après avoir avalé la dernière bouchée de son dessert, Lola s'est levée et a bougé ma chaise avant de s'asseoir sur mes genoux. Son désir se lisait dans son regard aussi bien que dans ses gestes et je ne pouvais pas y résister. Elle a attrapé l'arrière de ma tête pour rapprocher mes lèvres des siennes et nous a entraînées dans un baiser passionné. Nous brûlions toutes les deux d'impatience depuis le début du repas donc je me suis empressée de la débarrasser de son pull, son t-shirt et son soutien-gorge, avant de prendre ses seins dans ma bouche. Je la sentais se frotter contre moi, tout en gémissant de plus en plus bruyamment. Ne tenant plus, j'ai attrapé ses fesses et je l'ai portée jusqu'au matelas que j'avais recouvert d'un drap, d'un coussin et de quelques couvertures. Quand elle a plongé son regard dans le mien, j'ai eu l'impression que mon cœur allait exploser à nouveau donc j'ai essayé de ralentir la cadence. J'ai posé mon front contre le sien puis j'ai embrassé lentement tous les recoins de son visage, de sa poitrine et de son ventre, avant de déboutonner puis d'enlever son jeans et sa culotte.

— Attends, j'ai acheté quelque chose, c'était en promo pour la Saint-Valentin.

Elle m'a regardée avec étonnement, tandis que je fouillais dans mon sac.

— Je me suis dit... je sais pas... que peut-être le sexe avec des mecs te manquait...

— Maya, les mecs me manquent pas, je n'ai jamais rien ressenti d'identique avec personne d'autre, que ce soit avec un mec ou une meuf, elle m'a réconfortée... mais j'aimerais bien essayer.

— Ok, donc tu veux bien ?

— J'en meurs d'envie, dépêche-toi, mon lapin.

Je me suis déshabillée et j'ai enfilé le gode-ceinture, puis je me suis approchée d'elle.