Maya Etienne et Lola Lecomte (Skam France) : la suite de leur histoire

JEUDI - 02 H 22

— Lola, réveille-toi ! j'ai crié.

— Quoi, qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi c'est mouillé ? T'as pissé dans le lit ?

— Mais non, andouille, j'ai perdu les eaux !

— Putain, c'est pas vrai, qu'est-ce qu'il faut faire ? elle s'est écriée complètement affolée.

— Calme-toi, on s'est entraînées plein de fois, tu vas y arriver.

— Où est le sac ? Putain, je l'avais mis là hier, pourquoi il est plus là ?

— Il est juste derrière toi.

— Ouf... attends, je vais t'aider à te changer et à te lever.

Elle a enlevé rapidement mon survêtement et ma culotte pour en mettre des secs, puis m'a attrapée par les épaules, alors que je gémissais de douleur.

— Mon chou, je suis sûre que beaucoup de médecins et patients ou patientes seraient ravis de te voir arriver en culotte, mais je t'avoue que ça me plaît moyen.

— Oui bien sûr, je vais mettre un pantalon et je vais chercher nos manteaux... ne bouge pas de là, elle a rajouté en cherchant dans l'armoire.

— T'inquiète, je ne risque pas de bouger. T'as les clés de la voiture aussi ?

Elle a fouillé dans son sac à main tout en enfilant des vêtements et m'a montré fièrement les clés de notre voiture. Elle m'a aidée à mettre mon manteau, puis a pris mon visage entre ses mains et m'a embrassée.

— Mon cœur, je suis trop contente, je suis trop contente, je suis trop contente...

— Moi aussi je suis très contente, mais j'ai aussi très mal donc est-ce que tu pourrais m'amener à l'hôpital, genre maintenant ? je lui ai demandé.

— Pardon, oui, on y va.

Elle m'a à nouveau soulevée, a attrapé les sacs en passant et m'a aidée à marcher jusqu'à l'ascenseur. Alors que nous l'attendions, ma tête posée sur son épaule, je lui ai demandé si elle avait bien pris la clé de l'appart. Elle a fouillé dans son manteau et son sac à main, puis m'a regardée avec un air coupable.

— Je demanderai à Daphné d'apporter son double de clés... je suis vraiment nulle, je suis désolée.

— Mais non, t'es pas nulle, juste un peu stressée... t'inquiète, tout va bien se passer, je lui ai répondu en l'embrassant.

— C'est pas moi qui suis censée te réconforter normalement ?

— On s'en fout. Fais-moi un câlin en attendant que l'ascenseur arrive.