Exit key | Chifuyu.M X OC

6.

Je me réveille sur le canapé de Chifuyu, ce gros fou voulait me faire dormir dans son lit, même si il l'a déjà fait une fois, c'était juste parce que je ne l'avais pas empêcher !

J'ai envie de le faire chier, il m'a grave fait chier hier soir du coup je vais prendre ma vengeance hehe...

Maintenant que je connais la cuisine de Chifuyu par cœur, je peux me permettre de prendre ce que je veux dans les placards, hormis les nouilles bien évidemment, ce sont ces bébés à lui...

J'arrive donc devant sa porte après avoir pris des casseroles, j'ouvre violemment la porte mais il n'es pas dans son lit. Il est debout, devant son armoire, torse nu, en train de me regarder surprit.

Je tourne la tête rapidement, rouge de gène.

-Putain ! T'es chiant je voulais me venger pour hier soir ! Et puis apprend à fermer une porte à clef ! je râle.

-Dit celle qui aller me mettre de mauvaise humeur ? En plus c'est ma chambre quand même, et puis j'avais pas prévu que tu vienne pour me réveiller ! proteste-t-il.

Je souffle un coup et ferme la porte.

-Je peux empruntée ta salle de bain ? je lui demande à travers la porte.

-Fait comme chez toi ! me répond-t-il à son tour.

Je vais donc prendre une bonne douche, Emma à ramener des habits que je pourrais porter, merci à elle d'ailleurs parce que je sais pas comment j'aurais fait...

Nous sommes devant un film, affalés sur le canapé quand la sonnette retentit. Je regarde Chifuyu pour lui demander qui sa pourrai être quand une voix résonne derrière la porte.

-Gendarmerie ! Ouvrez s'il vous plait ! C'est pour vous posez quelques questions, crie cette voix.

-Va dans la salle de bain et actionne l'eau, me chuchote Chifuyu dans l'oreille.

J'obéis sans broncher car effectivement, il y a de grandes chances que ce soit pour moi. Malheureusement, de là où la salle de bain est positionner, j'entends rien de ce qu'ils disent et avec l'eau qui coûle, ça n'arrange pas les choses. La discussion dure 5 minute un peu près, quand j'entends la porte claquée, je ne désactive pas l'eau tout de suite, j'attends le signale de Chifuyu qui ne manque pas de toquer à la porte quelques secondes après.

-C'est bon Aya, tu peut arrêter, dit-il d'une voix pleine d'inquiétude.

J'éteins l'eau et ouvre la porte, il me saute dans les bras.

-Tu va bien ? Ils t'ont posés quoi comme questions ? lui demande-je en lui tapotant le dos.

-Combien de personnes sont au courant du comportement de ton père Aya ?

Je reste silencieuse, beaucoup le sont, mais ne font rien pour arranger ce comportement, enfin si mon frère mais il est beaucoup trop loin maintenant.

-Beaucoup Chifuyu, beaucoup...

-ET ILS NE FONT RIEN ?! COMMENT ILS PEUVENT LAISSER UNE FILLE COMME TOI SE FAIRE BATTRE COMME CA ? crie-t-il.

-L'argent Chifuyu. Si mon père n'obtient pas la peine maximal, leurs besoins en prend un coup. Croie moi, on à déjà essayer. Et ça n'a jamais marcher, seulement mon frère peut le faire et il le fera mais seulement à son retour, je lui explique, les gendarmes étaient au courant que tu me garde pendant quelque temps si j'ai bien compris ?

-Oui... ils m'ont même apporté des habits que tu leur avait laissé au cas où cette situation arriverai..., il me tend le sac, je t'aiderai Aya, je te le promet.

-Tu ne peux-, je me stop en voyant son regard rempli de tristesse et de peine envers moi, je souffle, essaye toujours...

Il sourit à pleine dents avant de me prendre dans ses bras et me serrer fortement contre lui, me faisant rougir comme une tomate.

-Enfin bon ! Les gendarmes ont dit que tu pouvais rester autant de temps chez moi, ton père s'est fait interroger mais n'a rien avouer, même après les taches de sang qu'ils ont trouver... il reste tout de même en garde à vue pendant 2 jours donc tu peut sortir ! dit-il tout joyeux.

-Tu veut m'emmener quelque part pour être autant joyeux comme ça ? Nan parce que là on dirai vraiment un gamin, lui dis-je, il fait mine de bouder, oh non ! si tu boude je fais rien, d'un coup, il arrête de bouder.

-Ok ok ! C'est bon ! Aller viens, je vais te faire une jolie surprise ! me dit-il en me prenant la main et en m'entraînant en dehors de son appartement.

~Quelques minutes plus tard~

Mes cheveux vole au vent, les siens aussi. Le ciel est magnifiquement bleuté et quelques nuages sont éparpillé dans ce paysage. Nous roulons depuis au moins 20 minutes, je suis attachée à sa taille depuis tout ce temps et je commence à être légèrement gênée...

-C'est beau hein ? me dit-il en tournant la tête vers moi.

-Ouais ! Mais regarde la route gros fou ! lui répondis-je.

Je l'entends marmonner quelque chose mais n'arrive à entendre aucun mot. C'est pas grave Aya, profite du paysage temps que tu le peut, car quand tu va rentrer à la maison, je ne pense pas que tu pourra t'en sortir sans aucunes blessures...

Nous nous arrêtons finalement devant un grand parc, la pelouse est verte flamboyante, des fleurs blanches et jaune apparaissent par ci par là et un grand arbre surplombe le milieu du parc. Je suis ébloui, je n'ai jamais vu quelque choses d'aussi beau. Je n'es jamais connue autre chose que le pots d'échappements et l'odeur étouffante de la ville. Le vent me caresse le visage, je me sens tout simplement libre, mes actions ne sont plus contrôlés, je n'es plus aucune obligation à m'imposer, plus rien. Juste moi. Juste mon corps et moi.

Je cours dans le parc comme une folle, cueille des fleurs et en fait un petit bouquet, touche l'herbe du bout des doigts. Je profite juste, sans savoir que le garçon au cheveux blond me regarde en souriant, les larmes au yeux.

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979 mots.

Bahhh... j'ai rien à dire...

Kiss kiss !