CHAP 13: La fuite

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Coucou désolé de l'attente un peu plus longue que d'habitude mais écrire ce chapitre a été particulièrement éprouvant!🫣🫣

Je suis une perfectionniste et préfère ne publier que quand je suis satisfaite de mes écrits.

Le voilà en tout cas et encore une fois votez please! Je lis absolument tous vos commentaires et un grand merci à ceux qui prennent le temps d'en laisser, vous êtes les meilleurs. ♥️♥️♥️♥️♥️

Enjoy.

PS: Désolé pour les fautes je ne me suis pas assez relue 😁😁






Elle entra dans la chambre et se planta devant la porte sans faire attention à la nudité de ses occupants.

Les deux jeunes filles se levèrent sans broncher et dépassèrent la nouvelle arrivante en ondulant leurs fesses et lui souriant.

L'homme sur le lit se mit debout  à son tour et enfila son peignoir en s'étirant.

- Que me vaut ta visite en ce lieu qui je suis sur t'horripile chère amie.

S'adressa t'il à son visiteur  en se versant un verre de whisky.

Cette dernière laissa ses yeux se promener dans la pièce. Allant du grand lit entouré par des rideaux transparents, de la chaise avec une forme recourbée dont on devinait aisément l'utilité à l'Arsenal de gadgets éparpillés un peu partout.

- Rejoins moi dehors.

Dit elle en faisant demi tour pour se retrouver dans le salon dont elle ne fit même pas attention au décors. L'homme vint la rejoindre une bonne vingtaine de minutes plus tard, son verre de whisky toujours à la main. Il avait changé de peignoir et avait heureusement prit la peine de se doucher.

- Tu viens chez moi sans prévenir et tu me donnes des ordres? Quel culot.

- Ohh! Seydou arrête de couiner et écoute moi.

Son interlocuteur reposa son verre sur la table basse et la contourna pour se mettre en face d'elle.

- Tu oublies un détail très chère, tu n'es plus ma cheffe. Ça en est fini des grades et de toutes ces conneries dans l'organisation. Plouf, envolé. Je sais que les mauvaises habitudes sont comme une chemise de fer mais il est grand temps pour toi de te défaire de la tienne.

Il lève ses mains vers le plafond.

- Actuellement on est pareils toi et moi. Des hors la loi, des criminels qui se cachent derrière leur renommée pour faire en douce leurs sales besognes. Je sais que depuis ta naissance, tu es une privilégiée habituée à  diriger et à écraser les autres mais it's over now!!

Il se tait pour lui permettre de bien enregistrer ses dernières phrases.

- Tout ça pour te dire qu'ici c'est chez moi et je ne te laisserai pas m'y trouver et m'insulter. Le respect mutuel est le fondement de la véritable harmonie. Garde ça en tête et dit moi ce qui t'amène Zenab.....

Elle aimait bien observer les petits sous fifres se donner des airs de grandeur. Eux deux? Au même pied? Ah s'il savait. Elle préféra faire profil bas et lui laisser une supériorité illusoire pour avoir ce qu'elle voulait.

- Depuis que l'organisation n'est plus les choses se compliquent.

- Pour toi tu veux dire.

Le coupa encore le ministre de l'intérieur.

- Car moi je suis toujours dans les bottes du président qui me fait autant confiance qu'avant. Achille me livre de la chair fraîche à chaque fois que j'en ai besoin. Mes comptes en Suisse liées à l'Organisation sont gelées certes mais je peux encore détourner de l'argent via le gouvernement. Et la cerise sur le gâteau, je n'ai plus à exécuter des ordres de types dont je ne connais même pas l'identité. Toi par contre j'ai entendu dire que tes économies s'amenuisent. Tu es venu tendre la main c'est ça? Je peux bien te jeter quelques piécettes si tu veux.

🩸 La dette de sang 🩸 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant