🩸 La dette de sang 🩸

CHAP30: Menaces

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6 MOIS PLUS TARD

MAÏMOUNA
Je me réveille doucement. Aussitôt je prends conscience de la présence rassurante derrière moi. Je sens la chaleur de ce corps dont  je maîtrise les moindres parcelles maintenant. Sa peau nue contre la mienne. Son souffle chaud sur ma nuque.

Je ne pu alors m'empêcher de presser mon dos contre lui. Mes fesses se frottèrent à son bas ventre et j'eu aussitôt l'effet escompté.

La seconde d'après il enroulait ses main autour de ma taille pour la plaquer à lui.

Je me sens tellement petite dans ses bras. Il me surplombe de toute sa longueur mais aussi de sa largeur. C'est comme si j'étais  enfouie dans un plaide épais doux et chauffé. Il suffirais qu'il se couche sur moi pour complètement m'écraser sous son poids.

- Bonjour.

Sa voix rauque du matin est la chose la plus sexy que ce monde abrite.

- Bonjour

Répondis je.

- A cause de toi je vais encore être en retard.

Grogna t'il en me retournant d'un seul coup et glissant ses mains sous mes aisselles pour me mettre en califourchon sur lui. C'est le signe qu'il veut que je mène la danse et je ne me fait pas prier. Dans ces moments, nous n'avons pas besoin de parler. On laisse juste exploser notre désir. Notre envie de l'autre. Je n'ai plus aucune pudeur devant lui, je me lâche, je cris et me trémousse sur son membre. Mes seins bougent de haut en bas au rythme de mes mouvements. Il s'empare d'un d'entre eux et le mordille légèrement avant de le gober entièrement.

Sa main droite contre mes fesses il me guide, mon corps n'est plus que feu. Je ne me maîtrise plus et mes gestes deviennent très vite désordonnés.

C'est là qu'il me renverse sur le lit et se mets au dessus de moi. Ses mouvements n'ont plus aucune douceur. C'est avec rage qu'il me prends  tandis que mes cris se font de plus en plus stridents. J'ai atteint le point du non retour.

Je me force à ouvrir les yeux car je sais qu'il aime bien voir mes yeux quand je joui  pour lui et ça ne tarde pas. Tout mon corps se contracte et je suis prise de spasmes incontrôlables son nom sur mes lèvres. C'est alors que lui aussi s'abandonne et je le sens se déverser en moi avec un gémissement rauque. Au dernier moment il m'embrasse longuement et profondément me laissant avaler la fin de son râle.

Il retombe aussitôt sur le lit. Son corps est moite de sueur et je sens les battements de son cœur qui fait écho au mien. J'émerge petit à petit en respirant bruyamment.

- Tu es géniale mon amour.

Ah oui. Maintenant monsieur est capable de me donner de petites appellations gentilles. J'aime tellement quand il fait ça.

Il se redresse et me fait un dernier smack avant de se lever et de disparaître dans la sale de bain. J'en profite pour changer les draps et ramasser nos vêtements que je mets dans le panier à linge.

Quand j'entends la porte de la  salle de bain s'ouvrir je me retourne et me retrouve en face de lui. Ses cheveux mouillés et son corps humide me fait déglutir.