CHAP37: Pris comme un rat

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APPUYER SUR LA PHOTO DE COUVERTURE EN HAUT ⬆️ C EST MON IDÉE D'IBRAHIMA APRÈS CHACUN PEUT FAIRE JOUER SON IMAGINATION COMME IL VEUT 🤭

Vous pouvez me retrouver sur Facebook: Pluume Neuve.
Je donne des informations là-bas de temps en temps.

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J'ai l'impressions que vous lisez sans lire. Je vous ai laissé tellement d'indices dans le dernier chapitre que vous pourriez finir vous même la chronique.

Mais personne n'a tilté j'ai lu tous les commentaires. Aucune théorie 😂😂 ni réaction sur les parties concernées.

La seule coïncide c'est l'amitié entre Aita et Maguette, tout le reste suis une chronologie que personne ne vois encore.

Bref je ne vous aiderai pas. Je mettrai d'autres indices ici.

Bonne lecture et n'oubliez pas le vote et le petit merci à la fin.

Un pour moi et un pour Bébé qui accepte bien de me partager avec vous.








Les science n'a pas établi si la folie est ou non le plus haut degré  de l'intelligence humaine. On traite de fou des gens qui ont un comportement dérangeant. L'homme a tendance à marginaliser toute personne spéciale, soit en l'isolant, soit en l'éliminant soit en l'affublant de noms pour marquer sa différence.

Le fou était assis en ce jour ensoleillé sur son banc habituel, celui qui est juste en face de l'école. Ses habits crasseux lui collent à la peau. Ses rastas gras pendouilles sur ses épaules. Plusieurs substances se mélangent aux boucles rebelles dont se dégage une odeur pestilentielle.

Le fou a monopolisé ce banc. Plus personne ne l'utilise. Ses affaires, composés du demi pneu crevé au morceaux de pain rassi depuis des années reposent de part et d'autres de l'endroit comme pour marquer son territoire.

On entend de temps en temps sa voix s'élever.

« I believe I can fly......
I believe I can fall and die........
I thing about it every night and dayyy
Take my wings and... Niap sama xone .. si souf»

Il se mets à rigoler de sa propre blague révélant ses trois dents jaunies et anormalement longues qui se disputent une place dans sa bouche.

Le fou fait des vas et viens autour de sa « maison » en parlant à des gens invisibles. Comme tous les fous donc rien d'étonnant à cela.

Ce qui est par contre pas habituel, c'est l'homme qui s'approche de lui, la tête baissée et les mains dans ses poches.

Une fois à son niveau, l'étranger l'interpelle:

- Papa s'est suicidé et moi je suis dans une de ses merdes, ça fait des mois que je suis enfermé dans une pièce, on m'a libéré mais ils me suivent. Je ne les vois pas mais je le sens. Ils sont derrière moi. J'ai pris un risque en venant te parler.

Le fou se tourne vers lui des yeux rouges et absents.

- Hééé bouma todjale yaw yaye kane??? (Qui es tu)

- Je suis dans une merde sans nom. Une grosse merde, ils ont prit le livre je ne sais pas quoi...

- AAAAHHHHH!!!!!!! Tedjal ma sa gâte. (Ferme la). Ici c'est mon territoire, personne n'ouvre la bouche dans mon territoire sans mon autorisation.

🩸 La dette de sang 🩸 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant