On me souffle à l'oreille que certains trouvent qu'il y a trop d'histoires dans la chronique. 😂😂😂
C'est la même et unique histoire mais vous ne le savez pas encore rec.Patientez et vous serez récompensés.
Max de votes comme d'habitude (Et oui je ne baisserai jamais les bras, les sous marins je vous pousserai jusqu'à vos derniers retranchements)
Devenir président.
Un rêve, devenu réalité. Un objectif qui avait été guidé par une ambition sans faille, une passion inébranlable et une vision révolutionnaire.
L'envie de sauver ce pays du gouffre dans lequel il s'enfonce continuellement. Le sortir de la pauvreté, pouvoir redorer le blason du Sénégal et aider ces jeunes à l'avenir incertains. Tels étaient ses objectifs.
Et puis il y est arrivé et il a fallut ouvrir les yeux.
Rien n'est tout blanc ou tout noir. En réalité, il n'y a que des nuances de gris, sombres ou claires selon le regard de chacun.
Être président ce n'est pas diriger un pays non mais plutôt éviter le pire, faire des concessions, choisir le moindre mal, il l'a appris à ses dépends. Pour exercer un tel poste, il faut savoir s'associer avec Dieu et avec le Diable, dépasser le possible et réaliser l'impossible.
Lui qui pensait avoir les choses en mains se retrouve entrain de l'a tendre pour quémander. Essayer de faire valoir sa parole alors même qu'elle est insignifiante devant les grands pays dont le Sénégal est dépendant. Chacun cherche ses intérêts au détriment de celui des autres et la loi qui prévaut c'est celle du plus fort, du plus riche, du plus puissant.
Et puis il s'est rendu compte qu'il n'a fait que s'attribuer des qualités définis par lui même. Que le système en place est incassable, qu'il ne réussira qu'à colmater des plaies en essayant de faire mieux que ses prédécesseurs.
Et pourtant, pour en arriver là, il avait beaucoup sacrifié, il avait été obligé de faire quelque chose de terrible qui le hante encore aujourd'hui et il a beau se dire que c'était nécessaire et qu'il n'avait pas le choix, cet acte le suivra jusqu'à la fin de sa vie. C'est de bonne guerre après tout. Il allait devoir expier ses péchés d'une manière ou d'une autre.
Oui il avait l'impression d'avoir échoué mais était motivé à ne pas baisser les bras. Il se battra jusqu'au bout pour ce en quoi il croit jusqu'à présent et malgré tout. Il luttera jusqu'a son dernier souffle pour éviter cet avenir sombre qui se profile à l'horizon. Il avait senti les prémices, ça se précise.
Le chaos qui se prépare n'aura pas lieu se promis t'il même s'il doit perdre la vie, jamais il ne baissera les bras. Son peuple compte sur lui, son sang coulera plutôt que le leur.
- Monsieur le président!
Il se rendit compte que tous ses ministres le regardaient curieusement.
- Continuez je vous écoute.
Fit il mine d'avoir saisi le fil du discours. Son premier conseiller à sa gauche se pencha vers lui.
- Vous devriez dormir, il n'y a qu'à tête reposée que vous pourrez prendre des décisions. Ça ne sert à rien d'animer une réunion où vous n'écoutez même pas la moitié.
- Promis j'irai dormir juste après Papys.
- Hum
Souffla t'il en se calant dans son siège.
Le président regarde les hommes autour de la table. Ces hommes sont ceux qui tiennent le pays entre leurs mains. Chaque visage lui sourit mais combien de ces sourires sont sincères?
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🩸 La dette de sang 🩸
Narrativa generaleDans les rues de Dakar, il peut arriver que vous rencontriez un homme banal, Habillé en t-shirt et pantalon comme tout le monde. Vous pourriez alors le dépasser sans faire attention à lui. Vous ne vous rendrez sûrement pas compte, et à juste titr...