12 - Toi et moi

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Un matin alors que le soleil illuminait la ville, un homme marchait le long de la mer, les yeux carmin dans le vague. Les reflets traversant sa tignasse rendais quelques mèches d'un bond très clair. Le beau blond regardait ses pieds avancé dans l'eau relativement fraîche du matin sans sourciller. Tous ça, parce qu'il ne ressentais plus rien. Un moment il s'arrêta de marché pour regarder a l'horizon se demandait si mourrir de noyade était une mort pas trop douloureuse. Mais il de ravisa vite parce que Katsuki Bakugo est fort, il ne peut donc pas songé à se suicider. Alors il se tourna face au sable pour remonter le long des villas luxueux jusqu'à la sienne.

Sur la terrasse qui donnait sur la plage se trouvait Izuku Midoriya, un jeune homme extrêmement riche. Il était accoudé a la balustrade tout en lançant un regard inquiet au blond.

Même à cette heure là le soleil tapait rendant l'air parfois brûlant. Mais Katsuki était obstiné a gardé son pull parce que selon lui, il faisait plutôt frais. Le vert n'était pas dupe, mais il ne savait pas du tout quoi faire pour l'aider. Il avait peur que si il mettait à nu les problèmes et les "bêtises" a son Katchan, il le brisé encore plus. Alors toujours avec se même regard, il observa le cendré rentré dans la maison juste en lui lançant un sourire faux quand il l'a croisé.

Izuku avait quand même tenter des approches comme lui conseiller d'aller voir quelqu'un qui pourrait lui permettre d'avancer mais il a refusé sous prétexte qu'il n'avait pas besoin de sa parce c'est pas un faible.

En plus du traumatisme qu'il a subi, le fait de voir l'homme qu'il aime inquiet le bouffe encore plus de l'intérieur. Il se sent terriblement coupable donc quand il arrive dans sa chambre, il ferme sa porte, s'assoit sur son lit et sort de sa table de chevet une vielle boîte à lunettes. Les yeux brillants, il ouvre la boîte et attrape une petite lame. Il n'en pouvais plus, il avait besoin que tout cesse, ses souvenirs tournaient en rond, de plus en plus vite dans son crâne. Revoir les horreurs que lui a fait subir se monstre. Alors il traça le premier trait. Pas très fort mais assez pour faire apparaître un mince trait rouge sur son poignet déjà meurtri. Mais ça ne change rien, les images toune de plus en plus vite dans son crâne, sa culpabilité s'accentuait a mesure que les larmes commencèrent à coulé. Donc il traça un second trait, plus profond, puis un troisième, un quatrième un cinquième. Plus les goûts d'eau salée coulait contre ses joues plus il appuyait fort. Faible, faible, faible... Quel ironie, il a eu peur de mourir pendant son enfer, maintenant, il le veut...

- Katsuki ça va ? Je t'ai-

Izuku qui était rentré dans sa maison voulais aller travailler pour se changer les esprits. En passant devant la porte du blond, il entendit des pleurs étouffer. Au début il n'osait pas le déranger puis il se dit que il ne pouvait pas rester laxiste donc il rentra dans la chambre pour essayer de le réconforter. Puis quand il ouvrit la porte, il leva les yeux devant un spectacle qui lui brisa le cœur. Son Katchan était assis en boule dans son lit, une lame dans une main, ses yeux pleins de larme de douleur et son avant bras gauche qui dégoulinait de sang. Alors devant cette scène, Izuku porta sa main a sa bouche.

- Katsuki... Dit-il dans un murmure.

Katsuki lui le regardait même pas, trop bouleversé. Il avait peur de le décevoir mais là c'est réussi. Il enfouiça sa tête entre ses genoux en lâchant la lame sur ses draps déjà tacheté de sang. Il se sentait coupable en encore plus. Puis il sentit un bras passer derrière ses épaules ainsi qu'un tête de poser sur la sienne. Il releva donc celle-ci pour voir qu'Izuku était entrain de l'enlacer. Alors il se laissa aller dans les bras réconfortant de l'alpha. Il pleura a en s'évanouir. Son front était collé au torse du vert qui d'une main caressait son dos. Il murmurait ses mots "ne t'en fait pas Katchan, ça va aller, je te le promets. On va faire ça tout les deux" Katsuki ne pensais pas que ces deux simples phrases pouvait le toucher à se point. Puis a bout de force, il se laissa tomber dans un sommeil profond, sans rêve ni. Cauchemars.

Nos Âmes Perdues [INTEGRAL]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant