23 - Un sourire sincères peux en faire naître beaucoup

188 17 2
                                    

Devant lui se tenait fièrement un immeuble blanc, aux fenêtres vieillis par le temps. cette devanture, il l'a déjà vu un nombre incalculable de fois, parce que c'était chez lui. Alors il avance jusqu'à la porte, entre le mot de passe qui n'a pas changé depuis le temps avant de pénétrer dans le hall d'entrée. Il se dirige vers les escaliers et monte au pas de cours les trois étages. Arrivé dans le couloir il marche jusqu'à la porte et une fois sur le perron ne prend même pas la peine de toqué.

L'appartement n'a pas changé, il y a toujours le canapé qui en a vu des gueules de bois, la table du salon et ses chaises qui ne sont là que pour décoré, la cuisine qui est toujours dans le même agencement même si c'est le bordel. C'est vrai que la cuisine et la salle a manger était son territoire comme c'est le seul à posséder des facultés culinaires. En voyant les volets fermés du salon il se dit que ses meilleurs amis devait encore dormir. Donc pris d'un élan de courage, il posa le paquet de gâteaux sur la petite table a côté du canapé blanc avant de s'attaquer à la cuisine. Il l'a nettoie, range la vaisselle et jette les plats douteux qui trainait au fond du frigidaire.

A onze heures, une première tête émerge de l'une des chambres. Eijiro, encore endormi ne se rend pas compte de la présence de son meilleur ami. Donc il se dirige vers la cuisine et bloque face au plan de travail brillants de propreté.

Katsuki : Enfin debout !

Le rouge se retourne dans un geste de panique vers son canapé pour y trouver un blondinet, pied sur la table et une tasse à café dans les mains entrain de regarder la télé. Ejiro beug parce que ça, c'était pas prévu au programme. Surtout un lendemain de cuite.

Eijiro : Qu'es...

Katsuki : J'ai pris le petit déjeuner.

A ses mots il regarda le paquet indiqué par Katsuki. Sans plus de cérémonie il s'attaque au pain au chocolat qui est vraiment délicieux. Ça fait depuis leur dispute qu'il ne s'était pas parlé en face. Mais voir que le blond à l'air en pleine forme lui réchauffe le cœur. Katsuki n'a pas eu une vie... Très facile donc savoir qui lui arrive des merdes pareil le dégoûte. Au début aussi il pensait qu'Izuku était un des connards manipulateur qui allait faire souffrir son meilleur ami, mais au final ils s'entendent bien et cette relation à l'air bénéfique pour lui. L'envie de lui demander se qu'il l'amène de si bon matin le démange mais il se ravise quand son homme sort enfin de leur chambre. Évidemment, à la vue de l'oméga, Denki a littéralement hurler dans le salon pour ensuite sauté dans les bras du blond.

Katsuki : Putain lâche moi !

Denki : Mais !! Je suis si content de te voir !!! Tiens, en parlant de ça, pourquoi tu es là ?

Katsuki reste muet face à la question de son ami. De base, il est venu se confie aux personnes qu'il connait le mieux. Mais les voir comme ça, tout joyeux, avec leur sourire communicatif lui fait du bien. Pour pas mentir, ça lui avait manqué.

Katsuki : Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu ma dose de casses couilles.

Denki le regarda avec des yeux de chat, attendit par le sous entendu de son ami. Rapidement la pièce se remplit de rire et de bonne humeur. Katsuki ne le dira sûrement jamais mais être auprès de ses meilleurs amis, entendre leurs rires contagieux lui met du baume au coeur. Alors ils restent assis tout les trois sur le vieux canapé blanc. Jusqu'à l'heure du repas.

Eijiro : Bière ?

Katsuki : Vas y envoie.

Kirishima ramène les boissons sur la petite table basse pendant que Katsuki se lève pour se mettre à la tâche. Dans la cuisine il sort ses ustensiles et regarde se qu'il y a dans le frigo. Il sort deux trois choses et allume le gaz.

Nos Âmes Perdues [INTEGRAL]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant