Nos Âmes Perdues [INTEGRAL]

26 - Ça, c'était pas prévu !

Izuku ne sait plus quoi ressentir. Il est heureux, effrayé, en colère, stressé... Quand le médecin lui a annoncé la nouvelle, il a demandé à être le premier a en parler à Katsuki. En temps normal, on ne pourrait pas voir un fœtus a se stade de la grossesse, ça fait moins d'une semaine. Mais comme c'est un fœtus issue d'une liaison oméga/alpha, le processus est plus rapide, 4 mois. Maintenant, il est assis à côté de son compagnon. En observant son visage détendu par les anti-douleurs, il se mit à sourire. Une grand et large sourire niais apparue sur son visage, parce qu'il est content d'être père, et que l'autre parent soit Katsuki. Izuku va fondé une famille avec l'homme qu'il aime, et ça le comble de joie. Le seul problème sera la réaction de Katsuki. Sera-t-il près à prendre soin d'une petite créature qui sortira de ses entrailles ? Sur cette pensée, la touffe verte rencontra la couette du lit, et s'y endormi.

Un bruit de froissement le réveilla, le faisait sursauter par la même occasion. Katsuki était réveiller, et sa main est figé au dessus de l'endroit où reposait la tête de l'alpha. L'expression de Katsuki, pris dans le sac d'avoir tenté un geste d'affection regardait les prunelles émeraude de son amant comme si il avait commis le pire des délits. Izuku rigola pendant que le blond marmonna dans sa moustache. C'est me moment, ce dit Izuku.

Izuku : Katsuki, j'ai quelque chose à te dire.

Les deux hommes arbore maintenant des expressions sérieuses. Izuku, pour détendre un peu l'atmosphère, mis une main sur la joue de Katsuki, devenu rugueux a cause de sa barbe de trois jours.

Izuku : Si tu as fais l'hémorragie, c'est parce que tu est enceint, et que le fœtus était à l'extérieur de "l'utérus". Ils ont réussi à sauver l'embryon, donc ta grossesse se poursuit.

L'alpha appréhende beaucoup la réaction de son amoureux. Mais en face de lui, la personne qu'il aime le plus à arrêter de fonctionner. Il regarde dans le vide comme si tout son cerveau est en surcharge. Puis, il regarda Izuku et lui sauta dans les bras. Ils ont failli tomber en arrière mais le vert les a rattrapé.

Katsuki : Je sais pas trop si je dois être heureux, inquiet et où soulagé. Murmura le cendré, un large sourire aux lèvres.

Un sacré poids quitta Izuku. Ils vont former une famille, être tout les trois dans la villa proche de la plage, là où toute à commencer.

Katsuki : On mettra où la chambre ?

Izuku : Dans ma tienne parce que tu passe plus de temps dans la mienne qu'autre chose.

Katsuki : ça se tient. Izuku, écoute bien parce que je ne le dirais qu'une fois. J'ai un peu peur de faire comme mes géniteurs...

Izuku reposa le blond dans son lit, puis se lova contre son corps dans le petit lit d'hôpital.

Izuku : Kacchan, tu ne seras jamais comme tes géniteurs. Tu es une personne incroyable et tu seras un parent formidable. Et puis, je serai là pour t'aider. On est deux dans cette aventure.

Katsuki : Oui c'est vrai. Dit moi, comment était ton enfance. Tu en parles pas beaucoup alors que ça avait l'air joyeux.

Izuku prends une grande inspiration. Tout le parfum de son amant remplit ses poumons, lui rappelant qu'il est dingue de cette odeur. C'est vrai, son enfance étais très heureuse.

Izuku : Tu sais, pour moi, les souvenirs, c'est un truc compliqué. Souvent, ils sont douloureux. La souffrance et le deuil ont cette drôle de capacité à s'emparer d'une vie entière, de toutes ces années décisives qui ont fait de nous ce qu'on est, et de frapper tout à coup du stigmate de l'absence. Du jour au lendemain, elles deviennent trop douloureuses à regarder, se retrouvent hors de portée, inaccessibles. Tu as raison, j'ai eu une enfance joyeuse et formidable, mais regarder à nouveau ses souvenirs me rappel que mes parents ne sont plus là. Alors j'en parle pas, je regarde toujours vers l'avant et me retourne le moins possible.