19 - La lumière au bout du tunnel

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Izuku est dans son bureau entrain de travailler l'affaire qu'il venait d'avoir. A cause des évènements récents, il avait été suspendu donc il ne travaillait plus. Cela lui a fait bizarre quand il a décroché les images, les documents et les indices de l'enquête intitulé "Midoriya" de son tableau en liège. Son bureau était vide après ça, comme si il n'y avait jamais eu d'enquête. Et ça, ça lui faisait bizarre. C'est enquête secret, personnelles l'avait accompagné pendant tellement longtemps. C'est une page qui se tourne, et heureusement. Maintenant, on peut dire que Izuku a fait son deuil.

Plus tôt dans la journée, son patron lui avait envoyé par mail une nouvelle affaire. Même si Izuku la joue solo, il est vraiment bon dans son métier, donc se ne fut pas un choix trop compliqué de la part de son supérieur de lui confier cette enquête même après une suspension.

La victime du jour est une jeune femme qui a été assassiné par armes à feu. Il y a eu deux coup de tiré, l'une dans sa main gauche, l'autre en plein milieu de la tête. Izuku observa de son écran les photos prises par la police scientifique. C'est un peu embêtant de ne pas pouvoir aller sur les lieux, mais bon, il n'a pas besoin de ça pour réussir.

La première image montre le corps sans vie de la malheureuse, étalé dans le salon. De son côté gauche, a environ deux mètre se trouve un téléphone, tâché de sang. La position du cadavre montre aussi qu'elle n'a pas été déplacée, elle est tombée en arrière, sûrement immobile au moment des coups de feu. Il observa les autres images montrant en détaille chaques blessures où indices. Les premiers déduction avec l'image de notre Inspecteur Midoriya (NDA : c'est classe de fou) sont que, la femme se trouvait dans le salon quand une personne est rentré. Elle devait le connaître sinon elle serai partie en courant. Son téléphone devait se trouver dans sa main et pour éviter qu'elle ne l'utilise, le tireur lui a tiré dans la main, la forçant à lâcher de téléphone. L'angle du tir est du haut vers le bas. Donc, la main de l'inconnu étai plus haute que celle de la femme.

La blessure à sa main n'est pas là même que celle de son front. Sur son front on peut voir que la peau autour de la blessure à carbonisé, signe d'un tir à bout portant. Une fois de plus, la trajectoire est incliné vers le sol. La personne est plus grand qu'elle. Izuku regarda ensuite les suspects. Il peut déjà éliminer sa colocataire, qui fait une tête de moins qu'elle, même bras tendu, elle n'aurait pas pu tiré. Il regarda un par un les autres, prenant soin de lire chaque déposition. Puis, a la vue d'une photo, un rictus de victoire naquit à la commissure de ses lèvres. Il ferma la page avant d'envoyer un mail à son patron pour lui dire qu'il a trouvé le coupable et qu'il aimerait qu'il soit convoqué au poste pour lui poser des questions personnellement.

Après avoir envoyé le mail, il ferma son ordinateur portable avant de s'étirer de tout son long. Au même moment, une personne toqua timidement à la porte.

Izuku : Oui ?

La porte s'ouvrit et laissa passer un tête blonde. Katsuki était plutôt pâle et avait les yeux rougis. Izuku le regarda avec une moue compatissante avant de se lever pour l'enlacer. Il l'accueillit entre ses bras musclés pendant que le cendré se logea au niveau de son torse.

Izuku : Ça c'est mal passé ? *Compatissant*

Katsuki : Si, ça c'est bien passé juste que ça m'a un peu chamboulé. Finalement les psy sont pas tous inutiles...

Ça remarque fait lâché a Izuku un petit rire. Katsuki se recula de lui pour observer la pièce. Sur le bureau trônait une grande pile de papier ainsi qu'un ordinateur portable.

Katsuki : Je t'ai déranger ?

Izuku : Non je viens de terminer mon enquête.

Le blond observa le vert d'un air dubitatif parce que dans des souvenirs, il n'avait pas d'affaires en cours de matin. Devant la tête plutôt drôle de son Kacchan, Izuku ricana encore et s'avança vers son bureau pour ranger les dossiers.

Izuku : J'ai déjà trouvé le coupable, même un enfant peut le faire aussi vite. *Fier de lui*

Katsuki : Ouais, si tu le dis. Tu viens te balader sur la plage avec moi ?

Izuku fronça plutôt violemment les sourcils avant de lancer un regard étrange à son amant. Katsuki venait de lui demander d'aller se balader ???

Izuku : Euh, ouais j'arrive. *Perdu*

Katsuki sortie du bureau lançant Izuku finir son rangement. Il mis la pile de dossier sur le meuble à côté et alla rejoindre Katsuki qui se trouvait sur la terrasse. Le blond était accoudé sur la balustrade, le vent d'automne caressant son sweat un peu trop grand. Normal, se n'est pas le sien. Les quelques rayons de soleil passait sur lui, lui donnant un côté angélique. La scène est vraiment magnifique, et Izuku, même si se n'est pas dû tout dans ses habitudes attrapa son téléphone et pris une photo. Le rendu était vraiment bien. Katsuki avait pris inconsciemment la pose. Sur l'image on pouvait le voir de profil, les yeux fermés vers la source lumineuse. De plus le ciel orangée dernière lui donne du charme a la photo. Bien-sûr, la pièce centrale, c'est lui.

Izuku scruta son téléphone avec une expression niaise sur le visage pendant que Katsuki, qui avait remarqué sa présence, le regarda se demandant pourquoi il avait cette tête.

Katsuki : c'est qui ? *Froid*

La question du blond sonna plus froide de se qu'il voulut, laissant ainsi transparaître la jalousie dans sa voix. Qui pouvait le faire sourire comme ça ? C'est pas normal.

Izuku : Personne. *Amusé*

Izuku rangea son téléphone qui avait un nouveau fond d'écran maintenant sous les yeux septique de l'oméga. Celui ci claqua sa langue a son palais faisait rire le vert.

Katsuki : Quoi ? *Agressif*

Izuku : Eh ! Tout doux le chien enragé, tu va ressembler à un chihuahua. Tu veux vraiment voir ?

Faisant abstraction de la remarque de son amant il dit oui de la tête. Alors Izuku sortie de nouveau l'appareil de son jean et montra son écran. Katsuki vira au rouge en se voyant en arrière plan de l'heure. Izuku sourire avant de l'attraper par les hanches pour le rapprocher de lui.

Izuku : Katsuki, si tu me vois avec une tête bizarre, c'est souvent parce que ça parle de toi. Donc ne soit pas jaloux.

Izuku : Pff, j'le suis pas.

Katsuki : Mais bien sûr.

Izuku pencha doucement sa tête vers le blond pour déposer doucement ses lèvres contre les siennes. C'est vraiment une sensation qui vaut le détour. C'est si agréable, il a l'impression que tout ses problèmes s'envolent d'eux même dans ses moments là. Jamais il n'a été comme ça avec personne, se qui au fond de lui, l'effraie un peu. Il décolle ses lèvres pour observer ses deux rubis. C'est incroyable de se dire que la quel partie de son corps qui laisse vraiment passé les émotions soit son regard, ses pupilles. Depuis quelque temps, ses pupilles sont inanimé, sans joie. Elles étaient d'un rouge calme, froid. Avant on pouvait y voir de la sournoiserie, de la malice quand il s'apprêtait à faire de la merde. De la colère pour x où x raison. De la joie quand elles croisaient les siennes. Mais là, se qu'il y voit le fait sourire jusqu'aux oreilles. Il y voit une étincelle, petite mais bien là. Bien sûr, il sait que tout ne va pas s'arranger avec un claquement de doigts, mais voir cette lueur dans ses iris carmin lui fait chaud au cœur. Vraiment.

Izuku : Bon, on va se balader ?

Dans un chuchotement, il l'invite à le suivre en lui tendant la main. Katsuki l'a regarda avant de l'attraper et marché à côté de lui avec un petit sourire aux lèvres. Au contact du sable refroidit par le vent, les deux hommes se lança un regard de défi avant de se mettre à courir pour aucune raison valable. Mais ils s'amusent et ça, c'est le principal. Puis, Izuku se met à courir après Katsuki qui beugla, invitant les regards curieux a observé la scène. Ils continuèrent comme ça jusqu'à se que Katsuki se jette littéralement sur Izuku, les faisant basculer en arrière dans la sable fin.  Les deux hommes étaient mort de rire dans les bras de l'autre. Ça faisait longtemps que Katsuki ne s'était pas senti aussi heureux. Entendre le blond rire rends l'alpha très heureux. C'est peu être sans importance, mais c'est un grand pas pour lui et son amant.

Nos Âmes Perdues [INTEGRAL]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant