Onigard : Solitude

Chapitre 20

"Peux-tu protéger mes arrières ? Je sais que tu me détestes mais fais le pour eux, pour le bien de l'escouade..."

Son aura est revenue... Même si elle n'est pas un danger, elle reste oppressante.

Jules : C'est ici ?

Dans la pénombre, au milieu d'une impasse, je croise le regard, haineux, de Trish, qui se tient à mes côtés. Le soleil n'est plus là depuis un long moment, la lumière émise par ce dernier à fait place aux ténèbres et les quelques foyers lumineux éparpillés dans la ville ont eux aussi fini par s'éteindre... Parfait. Elle fait alors quelques pas en avant tout en fixant une fenêtre au second étage du bâtiment se situant au fond de l'impasse avant de se tourner vers moi.

Trish : Oui, allons-y.

Alors nous y sommes, chez celui qui a, surement, enlever Marie... Le père Simus... Nous nous approchons de la porte d'entrée dudit bâtiment et toquons à celle-ci. Je transforme mon bras droit et me prépare à agir. La porte finit par s'ouvrir après un moment et sans même attendre, je me précipite sur l'homme qui se présente à nous en le faisant tomber en arrière avant de l'empêcher de parler en plaçant ma main gauche sur sa bouche avant de le menacer avec la lame de mon bras droit. J'utilise mon corps pour le maîtriser au sol, l'empêchant ainsi de partir.

Jules : Chuuuut... Ne faites aucun bruit.

Trish s'introduit elle aussi à l'intérieur et ferme la porte derrière elle tandis que l'homme, sous le choc, se met à respirer de plus en plus fortement.

Trish : Hey...

Elle s'accroupit près de lui pendant que je le maintiens au sol.

Trish : Où est ma fille ?

Je le laisse alors parler.

Père Simus : De... De quoi parlez-vous ?

Sans dire un mot, Trish pose sa main sur le front du prêtre. Cette dernière se couvre alors de traits blanc légèrement lumineux.

Trish : Ne me forcez pas à me répéter.

Père Simus : D... Dans une chambre, en haut.

Nos regards se croisent.

Trish : J'y vais.

Jules : Je vais m'occuper de lui en attendant...

Elle se dirige donc vers les escaliers pendant que je relève de force le prêtre tout en m'assurant qu'il ne se rebelle pas.

Jules : Qu'est ce que vous lui avez fait au juste ?

Il me regarde en faisant mine de ne rien comprendre ce qui m'agace au plus au point.

Jules : Répondez !

Je le relève puis le plaque violemment contre un mur.

Père Simus : Rien... Je vous le jure.

J'attrape sa tête avec ma main de libre et la frappe contre le mur.

Jules : Votre réponse ne fait aucun sens ! Pourquoi avoir fait tout ça alors ?!

Père Simus : Mais je...

Je recommence ce qui fait saigner.

Père Simus : D'accord, d'accord ! Je l'avoue, j'ai abuser d'elle !

Il a...

Père Simus : Mais ce n'est pas moi qui l'ai kidnappée ! Quelqu'un me l'a amenée et m'a dit de garder un oeil sur elle ! Sauf que cette fois-ci, je n'ai juste pas réussi à calmer mes pulsions...