La destruction, c'est tout ce que laisse ce monstre fait de métal qui pille, tue et annihile tout ce qui se trouve sur son chemin. Il avance sans s'arrêter jour et nuit vers la capitale, comme si quelqu'un l'appelait, comme si une personne répétait son nom et le forçait à venir. Il sait où elle est et ne la lâchera pas car elle est liée à elle... Elle est de sa famille.
Le bruit du métal tapant contre le pavé, c'est tout ce qui résonne dans les rues désertes et en ruines de la capitale. Voilà déjà plusieurs jours que les habitants du royaume fuient pour leurs vies, se réfugiant à l'ouest, près de la mer, loin de l'est qui est maintenant sous contrôle des parasites. Puis arrive le moment où ces bruits de pas s'arrêtent. Le monstre, à l'allure humaine mais fait de métal, observe alors l'immense cathédrale qui se dresse devant lui. Il s'avance et va ouvrir l'imposante porte d'entrée qui lui fait face. Sans entrer à l'intérieur, il jette un coup d'œil à la majestuosité du lieu qui s'offre à lui mais ce n'est pas ce qui l'intéresse. Il tourne la tête vers un bâtiment relié au monument qui n'est autre que le lieu de vie des représentants de la Papauté.
Après y avoir fait le tour dudit bâtiment, il finit par remarquer plusieurs ouvertures, au niveau d'un mur, ayant toutes des barreaux. Elles sont espacées et placées de la même manière, à deux mètres de hauteur. Il longe le mur qui est jonché de ces accès avant de s'arrêter devant l'une d'entre elles. Le métal qui forme son bras droit se liquéfie et devient une massue lui permettant de détruire le mur se dressant devant lui. Après un violent, un nuage de fumée se forme devant lui mais disparaît vite, ne laissant apparaître qu'une simple cellule ainsi que le corps d'une jeune fille, allongée au sol, couverte de blessures.
Il s'approche d'elle et la prend dans ses bras. Elle respire faiblement, avec le peu de forces qui lui reste. Assoiffée et avec la peau sur les os, elle ouvre lentement les yeux... Et sourit.
Marie : Pa... Pa...
Stoïc, il ne bouge pas, n'émet aucune expression, alors que la jeune fille inspire profondément.
Marie : Je veux... Revoir... Maman.
Il lui répond d'un mouvement de tête de haut en bas alors qu'elle ferme les yeux, une dernière fois. Il la serre dans ses bras puis se lève tout en la portant, avant de sortir du bâtiment, marchant dans les rues avec le corps de la défunte fille dans ses bras.
Il sort de la capitale, se dirigeant dans une petite forêt qu'il connaît bien, passe devant une petite maison en bois se situant au milieu des arbres avant de se rendre à la lisière de cette forêt, là où plusieurs dizaines de croix en bois sont plantées dans l'herbe. Il pose alors le corps délicatement devant lui puis fait quelques pas en arrière avant de se retourner vers la silhouette qui le suivait depuis le début. Elle s'avance vers lui, sortant des feuillages qui le cachent.
Hitch : Tu ne comptes pas t'arrêter là, pas vrai ?
Le monstre se contente de le fixer en guise de réponse.
Hitch : Je vois, donc seul la mort pourra t'arrêter...
Le symviosi inspire profondément, tout en baissant la tête.
Hitch : J'aurais dû te sauver... Mais je ne pouvais pas...
Il finit par relever la tête et tend sa main vers le monstre qui lui fait face.
Hitch : Désolé mais je ne peux pas te laisser faire ça, j'ai besoin d'eux pour ramener à la vie une personne qui m'est chère.
Plusieurs végétaux sortent d'un coup du sol et viennent attraper l'homme de métal. Celui-ci les coupe rapidement à l'aide de son bras droit faisant maintenant office de lame puis s'avance lentement vers lui.
Hitch : Je dois tout tenter...
Le bras droit du parasite se transforme en plusieurs lianes qui se précipitent sur son adversaire. Toutes sont cependant contrées par l'homme de fer sauf une qui vient briser le métal, s'enfonçant ainsi dans son corps avant de se retirer pour venir réformer le bras du symviosi, et laissant un profond trou où l'on peut voir la chair ensanglantée. Voyant sa blessure, l'homme de métal s'élance vers Hitch. Ce dernier esquive un mouvement de lame qui visait son torse puis un autre qui visait sa tête en se baissant. Il en profite pour attraper le bras de son adversaire mais celui-ci fait de même en attrapant la jambe gauche du parasite avec son autre bras. L'armure d'acier vient alors exercer une pression tellement violente sur la jambe du parasite que ses os se brisent.
Hitch pose alors un genoux à terre ce qui laisse une ouverture pour son adversaire qui vient mettre son pied sur la cheville droite du symviosi et l'écraser avec tout son poids. Ce dernier s'écroule alors, tombant sur le dos. Maintenant à terre, incapable de marcher, il est à la mercie de son adversaire qui vient le pointe avec sa lame. Le symviosi, quant à lui, ne tente rien et se contente de l'observer alors que la douleur de ses blessures le tiraille.
La lame du monstre se lève, pointant le soleil, alors que Hitch ferme les yeux pour mieux appréhender la mort qui va s'abattre sur lui mais... Elle ne vient pas... La seule chose qui vient s'abattre sur son visage sont des gouttes.
Il rouvre les yeux et aperçoit des larmes couler sur le visage en acier de son ennemi. La lame, tremblotante, continue à pointer vers le ciel et semble ne pas vouloir tomber sur le parasite. Ce dernier est pétrifié pendant quelques secondes avant qu'il ne vienne lentement toucher avec sa main ce corps fait de métal... Qui ne réagit pas.
Hitch : Tu veux les rejoindre ?
Le corps entier du symviosi se couvre de traits verts pendant que l'homme de métal lui fait un mouvement de la tête.
Hitch : Alors je vais t'envoyer là-bas...
Des bourgeons viennent, d'un coup, exploser l'armure à plusieurs endroits, puis éclosent rapidement pour laisser place à de magnifiques fleurs de multiples formes et couleurs. Vient au tour de la tête où plein de petites fleurs viennent la recouvrir et la dissimuler.
Le parasite se relève,sous le choc. Il fait quelques pas en arrière et observe le corps qui est toujours debout, inanimé.
Hitch : Finalement, tu étais bien humain...
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Onigard : Solitude
FantasyPris de rage envers ces monstres et ce monde qui ont détruit sa vie mais aussi par nécessité pour protéger sa famille, Jules continue de se battre contre les parasites tout en vivant dans la peur qu'un jour, l'humanité découvre ses actes et sa vrai...