"Détruire"
Toujours avec ses menottes en granite à mes poignets, j'attends... J'attends, seul, attaché sur une chaise, au milieu du camp de chasseurs de Crovieu, dans la nuit, entouré des ténèbres, de tentes et de palissades en bois. Seuls quelques chasseurs passent de temps en temps pour faire des rondes autour du camp, le reste dort. Pour tuer le temps, je médite, je ferme les yeux et fait le vide en moi. C'est dans ces moments là que je prends conscience de mon corps et des changements que j'ai subis. Mon oeil gauche est bloqué sous sa forme parasite et près de la moitié de mon corps est couvert de métal. Puis mon oreille entends quelque chose au loin, c'est une discussion entre deux chasseuses qui sont de sortie pour surveiller le camp.
Chasseuse 1 : On doit se préparer à une attaque de parasite.
Chasseuse 2 : Ils sont proches ?
Chasseuse 1 : J'ai entendu dire qu'ils se sont fait attaquer au nord de la ligne de front et vu le nombre de parasites qui ont été vu récemment, il se pourrait qu'ils nous attaquent.
Je souris en entendant ça, je vais bientôt pouvoir profiter de tout ce chaos.
"Détruire"
Les heures passent, je continue à méditer, seul. La lune est au sommet et un calme pesant règne sur le camp... Trop pensant. Mais ceci n'est que de courte durée.
Voix : Attaque !
Une cloche sonne au loin et, les unes après les autres, les tentes du camp s'agitent. Tous les chasseurs qui en sortent se précipitent vers la palissade d'où venait le cris. Je les vois courir et passer à côté de moi sans me calculer. Au loin, on peut entendre les combats faisant rage.
Jules : Vous allez y passer...
Un jeune chasseur d'environ quinze ou seize ans s'arrête en m'entendant. Il m'observe, surpris, et c'est là que je croise son regard et le fixe.
Jules : Libère moi, je peux vous régler ça.
Chasseur : Mais v-
Jules : Tu veux mourir ?
Il a peur et n'ose pas me répondre alors que les bruits des combats se font de plus en plus proche.
Jules : Libère-moi.
Il glousse tout en s'approchant de moi, défait mes liens puis crée une petite boule de plasma bleu qu'il projette sur mes menottes les faisant exploser. Je me lève, enfin libre de mes mouvements.
Chasseur : Vous allez nous sauver ?
Les sauvé ? Ils ont détruit mon avenir et mes espoirs en plus de m'avoir réduit en esclavage... Et ils veulent que je les sauve ? Je le regarde droit dans les yeux.
Jules : Non.
La lame qui remplace mon bras droit s'enfonce dans son ventre, il ne réagit pas à cause du choc. Je retire alors le métal froid de son corps chaud qui tombe au sol. Quelques chasseurs ayant assisté à la scène m'observent, effrayer.
Jules : Vous sauver ?
Je ne suis pas un héros... Je ne suis ni un humain, ni un parasite... Je ne suis rien de tout ça en vérité... Oui... Je suis juste Jules Grondin...
Jules : Ce n'est pas mon rôle de vous sauver...
Un d'entre eux, tendu, s'approche de moi.
Chasseur : Enfoiré !
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Onigard : Solitude
FantasyPris de rage envers ces monstres et ce monde qui ont détruit sa vie mais aussi par nécessité pour protéger sa famille, Jules continue de se battre contre les parasites tout en vivant dans la peur qu'un jour, l'humanité découvre ses actes et sa vrai...