Chapitre 25

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"Détruire"



Cette voix qui est en moi me réveille. Malgré la douleur, je me redresse lentement et balaye du regard tout ce qui m'entoure.

Jules : Une cellule...

Le sol, les murs, le plafond, tout est fait de pierre. Une petite ouverture à deux mètres de haut pour seule fenêtre et des barreaux pour voir le couloir où se trouvent les autres cellules. Mes poignets sont bloqués par des menottes sûrement faites de granite, c'est pour ça que je me sens si faible... Je me sens drainer de mon mana par ces merdes...

Jules : Putain...

Je me lève et en levant la tête pour observer les barreaux, j'aperçois, derrière ces derniers, une femme... Non, une parasite qui m'est familière. Ses cheveux blonds, sa manière de s'habiller d'une longue robe... Elle me sourit sournoisement.

Cia : Tu n'as pas l'air en grande forme.

Je me contente de l'observer, ce qui l'intrigue et la pousse à baisser la tête pour se regarder de la tête aux pieds, scrutant le moindre détail et remettant correctement ses vêtements avant de relever et de croiser mon regard.

Cia : Qui a-t-il ?

Jules : Qu'est ce qu'il s'est passé ?

Cia : Tu t'es transformé en monstre l'espace d'un instant, détruisant tout sur son passage. Les nettoyeurs ont cependant réussi à t'arrêter avec un coup bien placé qui ne t'as pas tué.

Ça me revient...

Cia : Tu es un chasseur expérimenté, les humains de ce royaume ont besoin de toi.

Sottises...

Jules : Besoin de moi ?... Alors pourquoi ont-ils attaqué ? Pourquoi ?

Cia : Quelqu'un a dénoncer ta vraie nature...

Ce n'est pas ma réelle nature...

Cia : Mais une certaine Savine, que tu dois sûrement connaître, à ordonné de te laisser la vie sauve et de seulement te capturer.

Alors elle est belle et bien devenue cheffe des armées.

Cia : C'est à elle que tu dois ta survie ainsi que celle de ta fille.

La survie de ma fille ? Je me jette instantanément sur les barreaux ce qui la fait reculer.

Jules : Dis-moi où elle se trouve !

Cia : Hey, calme-toi.

Jules : Dis-le moi tout de suite !

Cia : SI tu veux ta réponse, tu vas devoir attendre la fin de ton jugement qui se déroulera dans quelques jours.

Jules : Mon jugement ? Je serais jugé ?

Elle se remet à sourire.

Cia : Devant le tribunal pour meutre et haute trahison.

Ils ont besoin de moi mais... Le tribunal... C'est un miracle si je m'en sort sans condamnation à mort. Il faut que je me libère de ces menottes... Je dois le faire au plus vite.

Cia : Bon...

Elle se tourne vers la sortie qui se trouve à droite, au fond du couloir.

Cia : Sache que j'y serais.

Puis elle s'en va, sans que la discussion entre elle et moi ne s'allonge. Je me tourne et pars m'asseoir au fond de la pièce, contre le mur.

Jules : Un jugement...

Onigard : SolitudeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant