Mechanical Wolves : La rose.

Chapitre 14

Seth

- Le film était cool, annonça Harper une fois arrivé sur le parking.

- Le meilleur que j'ai jamais vu, rétorquai-je en la fixant pour lui faire comprendre mon sous-entendu.

- Blaireau, t'as regardé deux minutes à peine, déclara-t-elle en me frappant le torse.

- La vue à côté était plus plaisante.

Plus je la regardai, plus je la trouvai belle. Elle était à couper le souffle.

- Je t'invite au resto, lança-t-elle spontanément. Enfin si t'es d'accord, continua-t-elle voyant que je ne répondais pas. Seth, j-

Je ne lui laissai pas le temps de finir sa phrase et sautai sur ses lèvres. Je capturai sa bouche. Je voulais la goûter, encore une fois, encore et toujours.

Ses mains glissaient le long de ma nuque pour se poser sur mon torse pendant que sa langue explorait ma bouche. Ses baisers étaient inexpérimentés et je crois que j'aimai ça plus que n'importe quoi. Je tuerai n'importe qui pour ressentir ça chaque secondes restantes de ma vie, cette excitation et ce sentiment de paix qui s'entremêlaient à chaque fois qu'elle ne faisait ne serait-ce que m'observer.

La sensation de ses mains qui glissaient sur mon corps était addictive, ses caresses étaient addictives.

- Seth.

Ses bras fins tentaient en vain de me repousser mais cela ne provoquait chez moi qu'un grognement animal.

- Seth, répéta-t-elle en réussissant à m'écarter quelques secondes.

Suffisamment longtemps pour qu'elle contourne la moto dans un espoir de protection contre moi.

- Je t'ai proposé d'aller manger quelque chose de plus nourrissant que des popcorns.

- Oui, seulement si je t'invite.

- Seth c'est moi qui propose c'est moi qui paye. Question de logique.

- Je t'invite c'est non négociable, conclus-je en m'avançant jusqu'à ce que mes genoux soient collés à la moto.

Elle croisa les bras sur sa poitrine et prit une posture hautaine qui la rendait encore plus sexy. Elle me dévisagea pendant de longues secondes. Nos yeux ne se quittaient plus, celui qui perdait se duel de regard devait se résigner et nous le savions autant l'un que l'autre.

- Je t'ai déjà dit que ça marchait pas sur moi. Tous tes trucs de connard arrogant et séduisant.

- Je vais passer outre le fait que tu viennes de m'insulter en face à face et je vais mettre les choses au clair ma belle, déclarai-je en contournant la moto pour avancer vers elle. Le truc c'est que je, commençai-je en me montrant du doigt. Je suis séduisant d'après certaines sources et tu perds tes moyens en face de moi donc tu joues les filles intouchable alors que dès que tu ne fais ne serait-ce que me survoler du regard t'as la culotte en feu, et non ma belle, ne fais pas semblant de t'offusquer parce que je sais que tout ce que j'avance est prouvé.

- Ah ouais ? T'as touché ma culotte pour savoir ?

- C'est l'invitation au sexe la plus excitante qu'on m'est jamais faite, rétorquai-je en pensant qu'elle arrêtera de me défier car elle serait trop gêner pour continuer.

- Je te l'ai déjà dit, je cherche quelqu'un de com-pé-tent, désolé beau gosse mais t'es pas dans ma liste de possibilité, annonça-t-elle en enfilant ma veste.

- Tu insinues que je ne t'excite pas ou juste que t'as peur de tellement aimé ça que t'en redemanderais ?

- Bébé, t'es aussi excitant qu'un caillou, je pensais que ton beau sourire arrangerait les choses mais faut croire que je me suis trompé.

Elle veut jouer ? On va jouer.

Je me dirigeai vers elle, l'attrapai par les hanches et l'orientai de façon à ce qu'elle soit bloquée entre mon corps et la moto. Je me collai à elle ce qui l'obligea à pencher la tête en arrière pour pouvoir m'observer.

J'approchai mon visage du sien et sentis son souffle s'accélérer, je glissai mes mains sous la veste encore ouverte de façon à ce que je puisse l'agripper par les hanches plus facilement. Je me penchai vers elle et posai ma bouche sur la sienne dans un baiser sensuel. Mes mains glissaient le long de ses hanches pour se retrouver sous ses cuisses. Maintenant soulever du sol, elle se colla à moi ce qui me permit d'enjamber la moto pour la déposer sur le réservoir face à mon entre-jambe.

Mes mains passèrent sous son t-shirt griffant son dos pour la plaquer encore plus étroitement à moi. Je sentais ses seins pointer contre mon torse à travers nos t-shirts.

Pas trop brusque, animal.

Je déplaçai ma main droite de sorte à ce qu'elle se retrouve plaquée à son ventre, j'écartai les doigts pour caresser tendrement son abdomen qui était minuscule comparé à ma main. De la pulpe de mes doigts, je contournai son nombril et la sentis frissonner sous ma paume. Ma main remonta entre ses côtes jusqu'à toucher son soutien-gorge, j'effleurais son sein pour constater que ses mamelons pointaient d'excitation.

D'un geste brusque ma main remonta jusqu'à son cou soulevant considérablement son haut et l'écarta dans un bruit de sucions.

- Princesse, je croyais que je ne t'excitai pas ? Mais d'après la dureté de tes tétons je pense surtout que tu te mens à toi même.

- J'ai froid, tu rêves trop pour un vieil homme.

Je m'esclaffai avant de reprendre mon sérieux.

- Froid avec autant de chaleur qui se dégage de ton entre-jambe ? À d'autre Beauté. Je peux te promettre quelque chose ?

- Pas si tu ne comptes pas honorer ta promesse.

- Celle-là je l'honorerai avec plaisir et conviction, parole de scout.

- Dis toujours, susurra-t-elle avec un sourire arrogant aux lèvres, toujours immobilisée par ma main sur sa gorge.

- Ce soir, tu jouiras ma belle, et tu jouiras dans ma bouche ou sur mes doigts peu importe mais sache que tu jouiras comme jamais tu n'as joui avec ton vibro. Je t'en fais la promesse.

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LaPenseuseDuNeant

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L-A.