Mechanical Wolves : La rose.

Chapitre 32

Harper

- J'ai envie de toi, murmurai-je étouffée par l'envie qu'il me touche.

- T'es sûre de toi ? On pourra pas revenir en arrière après.

- Parfait, rétorquai-je en plaquant mes mains sur sa peau douce.

Il enroula un bras autour de ma taille et me souleva pour glisser l'autre sous mes fesses. Je le sentais nous déplacer tandis que je suçotai sa lèvre. Il laissa un grognement lui échapper en poussant la porte de la chambre sans ménagement. Il nous fit tomber sur le lit sans nous décoller l'un de l'autre. Ses cheveux me chatouillaient les joues avec douceur, un contraste plaisant avec sa barbe qui irritait ma peau. Ses mains se glissèrent sous mon t-shirt pour attraper ma taille et m'avancer vers le milieu du matelas.

- T'es sûre que tu veux le faire ?

- Pourquoi je douterais.

- Avec moi je veux dire.

- Tu doutes de tes compétences ?

- Harper, je suis sérieux, souffla-t-il en s'asseyant sur ses talons.

- Moi aussi, Seth, j'en ai envie autant que toi.

- Qui te dit que j'en ai envie ?

Je redressai la tête et regardai le renflement de son entrejambe.

- D'après ce qu'elle me dit, t'as vraiment envie de me baiser, gloussai-je.

Il pouffa et se rallongea sur moi. Il posa une main sur le dessus de mon crâne puis pressa son érection contre mon intimité, j'hoquetai de surprise et me contractai dans le vide.

Il m'embrassa tendrement avant de faire passer mon haut par-dessus ma tête. Il me détailla quelques secondes avant de me recouvrir à nouveau de son corps immense. J'attrapai le bas de son t-shirt et le lui retirai à mon tour. Je laissai mon regard glisser sur son corps sculpté. Ses abdos saillants sous sa peau légèrement bronzé étaient partiellement recouverts de tatouage. Toujours des textes, des paragraphes, des phrases en tout genre, écrite en italique, en majuscule, en toute langue confondue.

Ma main explorait son torse tandis qu'il me retirait mon jean, me laissant étendu en sous-vêtements sur son grand lit à baldaquin. Je déglutis en observant ses yeux détailler la moindre parcelle de peau qu'il lui était donné de voir. Il lia son regard au mien et esquissa un petit rictus, les yeux brillants. Je lui répondis moi aussi d'un sourire avant de me redresser pour pouvoir le toucher.

- Pourquoi tu souris comme ça ? susurrai-je.

- Je sens que je vais adorer te baiser, murmura-t-il en glissant une main sur ma joue.

Je pris la même position que lui et attrapai son poignet.

- Dis-moi comment te faire du bien, ordonnai-je en faisant glisser mes lèvres sur les siennes sans jamais les embrasser.

- Ce qui compte c'est que toi t'y prennes du plaisir, le mien passe après, rétorqua-t-il en attrapant mon visage entre ses immenses paluches.

- Ça compte pour moi. S'il te plaît, le suppliai-je en attrapant la ceinture qui retenait son pantalon à sa taille.

- Touche-moi comme tu le sens.

J'acquiesçai et me laissai retomber en arrière en l'entrainant avec moi. L'une de ses mains glissa dans mon dos pour dégrafer mon soutien-gorge tandis que de l'autre il s'appuyait sur son coude pour ne pas m'écraser. Je débouclai sa ceinture et fis glisser sa braguette. Je sentais son érection sous mes doigts malgré les vêtements qu'il portait toujours. Il retira son jean après s'être relevé, je le regardai faire, hypnotisée.