Mechanical Wolves : La rose.

Chapitre 35

Seth

Elle remonta son corps sur le mien.

Je ne savais pas quoi dire, je l'avais sentis se crisper contre moi.

- Seth.

Je la détaillai du regard. Ses lèvres entrouvertes, ses pupilles dilatées. Elle était magnifiquement belle.

Le sol dur laissait les bosses de terre et les cailloux me faire mal au dos. Il faisait sombre, seule la lumière de la lune nous éclairait et celle-ci se reflétait dans ses yeux.

Elle était apocalyptiquement belle.

Je respirai lourdement, attendant patiemment que mon meilleur ami vienne nous sortir d'ici.

Je regardai les feuilles des arbres être secouées par le léger vent qui nous épargnait.

Ses lèvres se posèrent sur les miennes, m'obligeant à me reconcentrer sur elle. Je fermai les yeux et me laissai aller à la chaleur de sa bouche. Ses mains remontaient dans mon cou et me maintenaient contre elle. Dès qu'elle me touchait, mon corps réagissait automatiquement. Sa langue poussa entre mes lèvres avant de venir se glisser contre la mienne.

Je tentai de reculer ma tête pour garder le contrôle mais elle continuait de m'embrasser.

Je sentais le sang affluer dans mon bas ventre.

Ok. Respire.

- Harper.

- J'ai cru que t'allais pas revenir, avoua-t-elle d'une voix étranglée en m'embrassant de nouveau. J'ai cru que t'étais mort. J'ai besoin de savoir que je rêve pas. J'ai besoin de toi Seth. Maintenant.

- On est dans un fossé Harp.

- Mais on est seuls.

Je grognai et resserrai mes mains sur sa taille. Ses paumes glissèrent sous mon t-shirt et me firent frissonner.

- J'ai besoin de toi.

- H.

- Touche-moi, me supplia-t-elle en glissant ses doigts sous ma ceinture pour la déboucler.

- Tu me rends fou. On va baiser dans un putain de fossé H.

- Tu m'as pervertie Tiedeman, pouffa-t-elle.

- Et je regrette pas, murmurai-je le sourire aux lèvres.

Je déboutonnai son jean et le fis glisser en posant mes mains sur ses fesses.

J'y crois pas. On est dans un putain fossé, chaud comme la braise. Elle m'aura tout fait faire.

- Dans la pochette avant du sac, les capotes Harp.

Elle se pencha en arrière pour attraper le sac, appuyant avec ses fesses sur ma cuisse douloureuse.

Elle arracha presque la fermeture de la poche et en sortit un préservatif.

- Je voudrais savoir pourquoi mais en même temps je me dis que c'est mieux de pas savoir.

Je m'esclaffai et remontai mes mains sur mes cuisses.

- C'est parce qu'avec toi je suis incapable de me contrôler Miller.

Elle posa le carré d'aluminium sur mon ventre et referma le sac. Elle retira son pantalon comme possible, le gardant seulement à une cheville et balança la botte qu'elle avait retiré à côté du sac.

- Met le moi, lançai-je en la défiant du regard.

Elle arrêta tout mouvement et posa ses mains sur mes hanches pour s'appuyer dessus. Elle se glissa sur mes cuisses pour abaisser ma braguette et sortir ma queue grossissante. L'air ambiant se rafraichissait, laissant mes bras sous ma veste se couvrir de chair de poule.