Louna MEKRA

41

Mai 2020

France

PDV HAKIM

Une semaine que je ne peux pas aller voir ma meuf. La raison? Je suis cas contact de Ken. Donc je ne pend pas le risque et on reste loin d'elle malheureusement. Mais une semaine sans voir Sixteen rend ma fille désagréable. Elle a pris l'habitude de m'accompagner tous les jours et de surtout lui parler et la coiffer. 

On se fait une petite soirée à la maison après des tests négatifs pour tout le monde. Une soirée à l'ancienne, nous et le Panama. 

-T'es nul. rigole Louna.

-J'ai gagner. dit Mathieu.

-Mais nan, on peut pas finir avec ça. 

-Bien sur que si.

-Nan. Sisi elle a dit nan.

-Elle joue avec ces régles à la con. soupire Mathieu. Fait gaffe, elle va te la matrixer. 

-Trop tard, je crois. je répond.

-Grave, elle parle que d'elle. dit Idriss. Même Yemma est jalouse.

-Ca n'empêche qu'on peut fini avec un +2. dit Mathieu.

-Bien sur que non.

-Sisi. hurle Louna.

Ma fille a marcher sur la table en faisant tomber tout les verres pour courir dans les bras de ma copine. Elle se baisse et prend ma fille dans ces bras.

-Tu m'as trop manquer Sisi.

-Pleure pas. elle dit. Tu vas me faire pleurer.

-J'ai cru que t'allais aller au ciel.

-Je suis là, c'est fini. Ne pleure pas.

-Je t'aime fort.

-Je t'aime aussi.

Le panama s'est lever, j'ai bouger sur le balcon, j'avais trop besoin de prendre l'air. Je me sentait pas bien à l'intérieur. Je suis assis et je joue avec ma chevalière le regard sur mes pieds. La porte fenêtre claque. Je sais que c'est elle, je sens son parfum.

-Poussin?

Je secoue la tête doucement sentant les lames monter. Ces mains viennent sur les miennes, elle est accroupi à mon niveau. Je la regarde, elle est juste là. On parle pas pourtant j'ai l'impression que nos yeux disent des milieux de choses. Ma main se pose sur sa joue comme pour s'assurer qu'elle est bien là et vraie. 

-T'es là? je demande bétement.

-Je suis là. Je pars plus. 

Je la prend dans mes bras et je la serre si fort. Elle vient sur mes genoux, et je la quitte pas. Je sens ces larmes dans mon cou et les miennes sur mes joues. 

-C'est fini. elle me dit. Je suis là, je te quitte plus.

-J'ai eu si peur. je lui dit. J'ai jamais ressenti ça. J'ai cru te perdre.

-Tu m'as sauvé la vie Hakim. 

-Faut que je te dise un truc?

-Quoi?

-T'était enceinte de deux mois, on l'a perdu à cause des médicaments. 

Ces yeux se sont voilé de larmes.

-Je suis désolée. elle me dit.

-T'excuse pas. C'était pas de ta faute. Ne soit pas triste.

-Je le suis pas. elle dit. Si j'ai pu l'être une fois, je saurai l'être encore. Merci de me l'avoir dit.

-Je suis venu tous les jours. Louna aussi.

-Je sais, je vous ai entendu. Père indigne, sa robe? 

-T'as vraiment entendu?

-J'ai entendu Louna, juste elle.

-J'aurai du la ramener plus tôt. je souris. 

-Sinon, tu compte m'embrasser un jour?

Il ne m'en fallait pas plus. J'ai déposer mes lèvres sur les siennes qui m'ont tant manquer.

-Je t'aime bordel. je dis. Je t'aime tellement.

-Je t'aime, Hakim. Merci. 

Elle m'embrasse. La porte claque, Louna.

-Je veux une place.

Comme a chaque fois, elle escalade Sixteen et se cale dans nos bras. 

-Tu vas mieux Sisi? elle demande.

-Oui, je vais devoir me reposer mais ça va. Je ne pouvais pas rester à l'hôpital un soir de plus.

-T'es réveiller depuis quand?

-Vendredi dernier. Je vous attendais, amis Louis m'a dit pour Ken. Et je sortais quand vous pouviez venir. Les médecons voulait que j'aille en maison de repos, mais je sais que tu vas mieux prend soin de moi.

-Oui. je confirme.

-Ah oui hein. Tu ne repars plus.

-Je te promet que non.

-Tu m'as fait peur. elle dit.

-Je suis désolée. Mais je suis là, je vais bien. Et tu sais c'est grâce à qui? 

-Les docteurs?

-Grâce à papa et toi. C'est vous qui m'avez sauver. 

-J'ai couru très vite.

-Je te crois. Je te remercie Louna. 

-J'ai dormi avec Papa pour pas le laisser seul. J'ai pris soin de lui comme t'aurai fait.

-Merci. 

Louna a recommencer à raconter tout ce qui lui venait dans la tête. J'ai des fourmis dans les jambes mais hors de question que je les laisse partir. On est rentré car il s'est mis à pleuvoir. L'appartement était vide. J'ai eu un message de mon frère qui m'a dit qu'il nous on laisser je cite "en famille". On a manger et Louna a choisit un film au lit. Elle s'est rapidement, je suis aller la coucher dans son lit.

-Tu me passes ton tee shirt.

-Tout ce que tu veux.

Elle sourit et je lui donne mon tee shirt. J'ai été chercher son oxygène, car elle en a besoin la nuit. 

-J'ai jamais été aussi content de t'avoir dans mes bras. je soupire. Tu m'as tellement manqué.

-Je te quitte plus.

-C'est pas une option.

-C'était pas le confinement voulu, mais toujours chaud pour prendre un appart? 

-Toujours. je dis. Epouse moi.

-Quoi? 

-Epouse moi. J'ai pas de bague, je suis en caleçon, mais épouse moi. Je t'aime Sixteen, je sais que c'est toi et personne d'autres. Je le savais déjà avant et je le sais encore plus maintenant. Je sais même pas quoi te dire, parce que j'ai beaucoup trop de choses à te dire. Mais je veux pas revivre ça. Je veux que tu sois ma femme, j'en ai rien à faire si c'est que un an. Je sais que t'es celle qu'il me faut et qu'il faut à Louna. Epouse moi. Je te promet que t'auras un mariage beaucoup plus à la hauteur que ma demande. je souris.

-Même si c'est un mariage juste nous trois avec Louna, avec toi en joggo du PSG je te dit oui mille fois.

-C'est vrai?

-Sixteen Akrour, ça sonne bien.

Je souris et je l'embrasse. Ma main dans ces cheveux, elle s'est endormi dans mes bras. 

-Je peux venir papa? demande Louna.

-Vient.

Elle arrive et se cale en réveillant Sixteen.

-Pardon. elle dit.

Ma fiancée sourit et lui embrasse la joue. J'ai galèrer à leur faire des caresses dans les cheveux. Je manque de synchronisation. J'ai les deux femmes de ma vie près de moi. Je ne peux pas demander mieux.

FIN