Une ville dangereuse avec une population plongée dans la délinquance et la prostitution. Ajouté à cela une série de meurtres en série, inexplicables, qui finissent par plonger la ville dans le chaos et l'incompréhension. Baggy est un jeune homme rec...
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—𝖇𝖆𝖌𝖌𝖞 𝖑𝖊 𝖈𝖑𝖔𝖜𝖓 𝚄𝙽𝙸𝚅𝙴𝚁𝚂 𝙰𝙻𝚃𝙴𝚁𝙽𝙰𝚃𝙸𝙵
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L'HIVER ÉTAIT LA SAISON préférée de Baggy, premièrement car il n'avait jamais supporté la chaleur. Deuxièmement car dans un club où tout le monde suait comme des gros porcs, il faisait au moins moins chaud. Dommage que l'on soit en été. Et ouais. Le bleu était en fin de service un énième soir de la semaine, lassé par la soirée qu'il avait passé et surtout épuisé. Il avait mal dormi la veille, et Davis semblait trouver toutes bonnes occasions pour le faire chier à un point incommensurable.
Inspirant une énième bouffée de nicotine, il rejeta la tête en arrière, expirant la fumée nocive. A présent seul dans sa loge, il avait besoin de se reposer. Son cul le faisait légèrement souffrir et ses muscles étaient courbaturés. L'horloge contre le mur lui indiquait enfin l'heure de partir. Il se redressa, s'asseyant face à son miroir, s'observant pendant de longues secondes. Son visage était défiguré par une grimace légère, habituellement étant d'un pragmatisme à toute épreuve et ses lèvres teintées de rouges ne l'étaient plus réellement. Quelques gouttes de sperme se trouvaient sur ses joues et son nez. Quelle idée de se prendre une faciale.
Baggy se rinça rapidement le visage avant d'entièrement se démaquiller. Il aimait se maquiller pour sortir mais cela n'avait aucun intérêt si c'était pour le porter dix minutes, le temps d'arriver chez lui. Vêtu d'habits amples comme à son habitude, il observa une dernière fois la pièce pour tenter de voir s'il n'avait pas oublié quelque chose. Après avoir fermé derrière lui, il sortit par la porte arrière dédiée au staff. Les rues étaient plongées dans l'obscurité sans grand monde les peuplants. Le monde du soir était terré dans des clubs ou bars.
Et alors qu'il marchait dans les rues sombres de Red Force, son portable se mit à vibrer soudainement. Il fronça des sourcils. Qui était-ce à cette heure-ci ? Sûrement pas Dave vu qu'il venait de terminer son service et encore moins un potentiel ami car il n'en avait presque pas. Peut-être encore un de ces putains appels publicitaires qu'il n'arrivait plus à se saquer. Baggy décrocha son téléphone, prêt à insulter le con qui osait appeler, mais il défaillit bien vite en entendant la voix féminine qui jaillit :
