Une ville dangereuse avec une population plongée dans la délinquance et la prostitution. Ajouté à cela une série de meurtres en série, inexplicables, qui finissent par plonger la ville dans le chaos et l'incompréhension. Baggy est un jeune homme rec...
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—𝖇𝖆𝖌𝖌𝖞 𝖑𝖊 𝖈𝖑𝖔𝖜𝖓 𝚄𝙽𝙸𝚅𝙴𝚁𝚂 𝙰𝙻𝚃𝙴𝚁𝙽𝙰𝚃𝙸𝙵
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LE TEMPS ÉTAIT DÉSASTREUX. Non pas à cause d'une quelconque pluie ou on ne sait quoi d'autre mais plutôt à cause de la chaleur écrasante. Baggy était en sueur-pour ne pas dire en nage-, affalé sur son sofa, glace à la main. Mais à peine avait-il sorti la glace qu'elle commençait déjà à fondre, coulant le long de ses doigts. Le bleu n'avait jamais été un adepte de l'été, un comble pour une personne née en saison chaude mais il était originaire d'un pays très froid. Malgré qu'il n'y ait jamais vécu, il supposait que sa non-resistance accrue venait de là.
C'est pourquoi durant les périodes chaudes, son stock de glace envahissait son congélateur, et son appartement était ventilé de toutes parts. Ça lui coûtait une couille mais rien ne valait la fraîcheur constante de son habitation. Durant ces moments-là, Alvida tapait souvent l'incruste accompagnée de temps en temps de Galdino lorsqu'il ne travaillait pas. Tout deux savaient le véritable igloo qu'était l'appartement de leur ami. Ils passaient alors leurs journées à glandouiller comme de véritables merguez avant d'être appelés au travail.
Mais quel horreur de baiser dans une pièce fermée sans climatisation ! Sur ce point là, Alvida et Baggy n'étaient pas chanceux. Problème de prostituées.
C'est pourquoi les trois amis se trouvaient là, sur le sofa de Baggy, respectivement en shorts et maillot de bain. Son anniversaire était passé depuis une semaine à présent, il avait principalement reçu du maquillage, des vêtements et d'autres babioles mais surtout : des tickets. Des tickets pour quoi direz-vous ? Pour des desserts gratuits dans un des restaurants les mieux notées de la ville. Le Baratie, restaurant géré par le cuisinier et son fils, véritables chefs dans leur métier.
Le regard toujours fixé au plafond, il demanda d'une voix calme :
— Ça vous dirait des desserts gratuits ?
En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, les trois amis furent dehors. Devant eux, Galdino râlait du temps qu'ils avaient mis pour se préparer. En effet, malgré la chaleur étouffante, Alvida et Baggy pris le temps de se coiffer, se maquiller, s'habiller au grand damne du brun qui souhaitait simplement se rafraîchir au plus vite. Mais la mode passait avant tout. Si dans son espace privé le bleu pouvait apparaître un peu plus négligé, ce n'était absolument pas le cas en public. Il fallait être beau en toutes circonstances. Heureusement que la noiraude le soutenait sur ce point là.
