« 𝑳𝒂 𝒓𝒆𝒏𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒆́𝒕𝒐𝒊𝒍𝒆𝒔, 𝒖𝒏𝒊𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍'𝒆́𝒕𝒆𝒓𝒏𝒊𝒕𝒆́ »
Alice est contrainte de déménager de San-Francisco après un terrible évènement.
Accompagné de sa famille et de sa meilleure amie, elle va tenter de...
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«Je retiens, parfois je ne peux pas.»
Drake - God's Plan
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Ellipse. Quelques mois plus tard, fin avril, Lycée de Santa-Barbara.
Toute la bande et moi sommes impatients à l'idée de décoller dans moins de deux semaines pour le voyage au Brésil et plus précisément Rio. Dans les couloirs, les élèves ne parlent plus que de ça, ce qui montre à quel point ce voyage scolaire est inédit.
Et le plus fous dans tout ça ? C'est que mon anniversaire tombe la même semaine ce qui veut dire que je vais pouvoir le fêter là-bas comme il se doit.
Je suis perdue dans mes pensées quand une voix m'interpelle :
— Allô, Alice. Ici la Terre ! s'exclame Cassandra en agitant son bras devant ma tête.
— Hein, quoi, bégayé-je en revenant à la réalité.
— Tu n'écoutais pas, n'est-ce pas ? Questionne Manon en sirotant son jus de fruits.
En cette belle après-midi, nous avons décidé de faire un petit goûter dans le parc du lycée. Quoi de mieux que la nourriture et ses amis pour éviter de penser au cours et se vider la tête.
Nous sommes donc toute à moitié allonger sur les couvertures que nous avons installées, il ne reste plus que quelques miettes de tout ce que nous avons apportés.
Ce moment m'a apaisé et m'a permis de me détacher un peu, grâce aux filles. C'est fou comme nous parlons de tout, on rigole et on profite et c'est ce qui est le plus important.
— Désolé, j'étais perdue dans mes pensées...
— Peut-être qu'un gros câlin va t'aider à revenir parmi nous ! s'exclame Zoé en me sautant dessus.
La brune m'écrase de tout son poids tout en me chatouillant, sachant que je suis craintive du ventre elle ne manque pas de profiter d'utiliser ça pour me faire exploser de rire. Je rigole tellement que je n'arrive plus à m'arrêter. Cassandra et Manon nous rejoignent aussitôt et je suis englouti sous les trois corps de mes amis.
Accompagné du bruit des oiseaux, nos rires sonnent dans l'air comme une douce mélodie. J'aperçois certains élèves qui nous regardent mal, d'autres sourient en nous voyant. Mais, je ne pense pas à eux parce que je plane sur une petite bulle de bonheur et c'est ce qui compte.
Après quelques minutes, nous reprenons enfin notre souffle, puis nous nous asseyons toutes en tailleur.
Je les questionne donc du regard pour savoir ce qu'elle me demandait, étant donné que nous avons un peu dérivé du sujet, mais croyez-moi, c'était pour la bonne cause !
