Un mélange parfait! Nash Grier•Cameron Dallas•Hayes Grier

Chapitre: 19

"-Papa s'il te plait ne me lâche pas la main, j'ai peur du noir.

- Mais non ma chérie je suis là."

Je me réveille en sursaut sans comprendre où je suis.

Le lit est plus dur que celui que j'ai à la maison et la lumière qui sort de la fenêtre n'est pas tamisée par mes habituels rideaux roses.

Je me redresse et regarde autour de moi, dans les deux lits à ma droite, mes deux amies dorment comme des bébés.

Hier soir, nous sommes arrivées, mais j'étais tellement somnolente que je n'ai même pas pris la peine d'écouter de voir ou encore de lire où nous avions débarquées. Nous avons pris une chambre à l'hôtel de l'aéroport et nous nous sommes endormies comme des masses.

J'ouvre ma valise et attrape sans bruit ma trousse de toilette.

La douche est très chaude et me permet de me relaxer un peu.

Je n'ai plus rien à voir avec la fille qui se tenait sur la plage avec ses amis l'été dernier.

J'ai perdu quelques kilos et mes cheveux n'ayant pas été coupés depuis huit bons mois, ont bien prient une quinzaine de centimètres, m'arrivant ainsi au dessus des fesses.

Mes quelques boutons ont disparus et mon visage s'est allongé, retirant au passage la seule chose qui me faisait encore ressembler à une enfant.

Mes yeux sont restés aussi gris et ternes.

Je m'habille et rejoins mes amies en train de prendre leur petit déjeuné.

Une fois qu'elle sont prêtent nous pouvons enfin sortir.
Je prends avec moi ma valise et descends pour la mettre dans le coffre du taxi qui nous attend en bas.
Je met mon pied sur la marche de l'escalator et tire de toute mes force pour faire monter ma valise dessus.
Margaux est derrière moi et Maeva devant.
Je cale ma valise et aperçois, dans le sac plastique posé au dessus, la bouteille d'eau de Maeva, je la prends et en boit une gorgée.
Mes yeux font le tour des horizons lorsque j'aperçois sur le plafond:

Welcome to Los Angeles

Ce que contenait ma bouche ne s'y trouve plus car je viens de le cracher sur les cheveux blonds de Maeva qui sont maintenant trempés d'eau.

- Eh!

Los Angeles! Est ce que c'est sérieux?!

Je dois avoir l'air très bête car j'aperçois autour de moi plusieurs personnes qui me regardent, les yeux écarquillés.
Tiens? Ils n'ont jamais vu quelqu'un qui crache sur quelqu'un d'autre? Comme c'est étrange!

- On est à Los Angeles?!

- Beh ouais...

Maeva me regarde sans comprendre.

- Mais c'est génial!

- Beh ouais...

Elle doit vraiment être très étonnée car, elle oublie de se retourner pour quitter sa marche d'escalator et perd l'équilibre emportant avec elle sa valise. Je me prends les pieds dans son sac à main et m'étale à ses côtés pendant que Margaux tombe sur ma valise.
Nous rions aux éclats devant une petite centaine de personnes.

/!\ NDA /!\ Évidement les américains ne parlent pas en français mais de traduire chaque réplique rendrait le récit très ennuyeux donc elles seront toutes en français....

Une voix s'élève au dessus de nos rires et une main se tend devant Margaux étendue à plat ventre sur la valise.

- Je peux t'aider?

Margaux arrête de rire et observe l'inconnu. Elle ne le quitte pas des yeux et a la bouche grande ouverte. L'inconnu a lui aussi un air figé devant Margaux. Dans un élan hésitant il retire ses lunettes, exposant au passage ses yeux bruns.
Il est grand et ses bras sont tatoués sur certaines zones. Il porte de grandes lunettes de soleil noires et un anneau à la narine droite. Pour être honnête ses cheveux sont très étranges...ils sont verts, bleus, roses et jaunes sur le dessus et le contour de sa tête est plus court et brun.

Wow!
Ça c'est de l'Américain!

Au bout d'un moment Maeva et moi en avons un peu assez de leurs regards insistants et je racle de la gorge. Margaux semble se réveiller, elle hoche de la tête, reconnaissante et prend la main de l'inconnu.
Il ramasse sa valise puis la mienne et celle Maeva.

Wow!
Ça c'est du gentleman!

- Je m'appelle Kian. Kian Lawley.

Wow!
Ça c'est du nom !

- Margaux.

- Maeva.

- Lucie.

- Ravi de vous avoir parlé ! J'espère qu'on se reverra !

Sur ce, il met son sac sur son épaule et une main sans sa poche pour s'en aller vers la porte.

Wow!
Ça c'est de la sortie!

Nous nous dirigeons à notre tour vers la sortie où nous déposons dans le coffre du taxi nos valises.
Maeva a louée une maison à côté de la mer.
Et c'est donc dans ce magnifique logement que nous débarquons. Nous nous installons chacune dans une chambre.
Cette maison est magnifique, chaque pièce est décorée en une couleur ce qui rend les pièces très vivantes.

La salle de bains est jaune, la cuisine verte et les trois chambres sont violette, grise et rouge.

J'ai opté pour la rouge, car Margaux avait craqué pour la grise et Maeva pour la violette.
Ma chambre est très simple. Elle a une grande baie vitrée qui donne sur la maison d'à côté.

Je regarde un instant un garçon un peu plus vieux que moi, en train de peindre une table en bleu pastel à l'extérieur, dans son jardin.

Mais soudain je percute, cette frimousse me rappelle quelque chose. Ces cheveux bruns, ces bras, cette peau bronzée...

J'ai la vague impression de le connaitre.

Quand il se retourne et s'aperçoit que je le regarde, il me fixe, lui aussi en plein doute.

Son regard brun me fige et j'arrive juste à cligner des yeux.

Lui aussi me fixe sans ciller.

Ça y est, il n'y a plus aucun doute, c'est lui.

Je vois bien qu'il m'a reconnue lui aussi.

Un petit sourire en coin s'affiche sur son visage.

Il n'a pas changé d'un poil, si ce n'est ses abdominaux et pectoraux qui ont doublés d'envergure.

C'est Cameron.
Cameron est notre voisin.