Chapitre: 15

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J'ouvre les yeux sur une grande pièce baignée de lumière dans laquelle des respirations se font entendre.

Le bras de Nash est posé sur ma hanche.

Je le retire en faisant attention de ne pas le réveiller.

Je me lève et observe tout le monde dormir.

Maeva et Hayes sont pelotonnés, trop mignon!

Nash est en position fœtale et Margaux est...attendez une seconde !

Où est passé Cameron?!

Margaux est allongée seule sur le canapé gris du salon.

Je me dirige vers la cuisine et le vois en train de faire cuire du bacon.

Incrédule, je regarde l'heure et vois qu'il est déjà midi.

Je lui dis bonjour et prends une assiette dans le placard ainsi qu'une fourchette et je lui pique son bacon à même la poêle :

- Eh! C'est mon bacon!

- Ah oui, désolée j'oublie la politesse: Merci beaucoup Cameron!

Il me lance un regard assassin et indique du doigt mon bracelet:

- Tu l'as gardé ?

- J'ai prévu de le vendre...

Il me fait un sourire en coin comprenant que ma phrase n'est pas plus sérieuse que lui dansant le tango.

- Je vois, et tu l'aime bien?

- Bof...c'est chiant le bruit de la médaille...

Il a l'air déçu en s'assaillent à côté de moi à table.

- C'est vrai? Je pensais qu'il allait quand même te plaire au moins un peu...

Je lui secoue l'épaule avec fermeté en disant:

- Mais si je l'adore ton bracelet de caca!

Il me sourit et se lève pour se remettre aux fourneaux.

Tout le monde se réveille vers les environs de 13h, sauf Hayes.

Il est allongé sur le dos, la bouche grande ouverte et la couverture en boule, au sol.

Je me dirige vers la salle de bains pour "emprunter" la mousse à raser de Nash.

Je positionne la bombe et appuie de toutes mes forces.

La mousse sort en grande quantité rentrant dans les narines et la bouche de Hayes.

Il se lève en criant et en secouant les bras, nous sommes bien sûr tous pliés en deux à la vue de Hayes debout et sous le choc avec la moustache et la barbe du père Noël.

Le repas prit pour tout le monde, on se rend très rapidement compte que les réserves de nourriture ont énormément baissées.

Le supermarché se trouve à 100 mètres de la plage, il est 15 heures et tout le monde décide de s'y rendre.

Nous rentrons et prenons ce dont nous avons besoin.

Nous passons en caisse et comme nous n'avons ni bagages ni sacs nous prenons tous des choses dans nos bras.

Il y a tellement de monde que je ne vois plus trop où je marche.

Sur le sol, un carreau a été retiré et c'est bien sûr en comptant sur ma maladresse que je me prends le pied dedans et m'étale au sol devant une trentaine de personnes.

Zut!!

Le pot de sauce tomate s'est bien évidement brisé et c'est déversé sur mon débardeur blanc cassé.

J'entends des rires hystériques sortir de la foule.

J'essaie de les situer:
C'est une bande de jeunes d'à peu près notre âge comprenant deux filles canons, une brune et une châtain et deux garçons boutonneux et taillés comme des biscottes.

Pour ceux ne comprenant pas le langage Lucie, taillés comme des biscottes signifie simplement que leurs muscles sont en quantité réduite ou pour être plus claire: inexistants!

Ils sont tous hilares et me pointent du doigt, j'imagine déjà se qu'ils se disent: Regarde cette gourde qui s'est rétamée! Elle est ridicule ! Non mais t'as vu sa tête?!

Le rouge me monte au visage, lui donnant la teinte du liquide recouvrant mon débardeur.

- Est ce que ça va Lucie?

C'est Cameron qui me regarde inquiet tandis que Nash me relève.

Ça n'a pas l'air de les faire rire eux.

Margaux et Maeva m'observent inquiètes, pendant que Hayes fixe avec un regard capable de faire culpabiliser un hippopotame d'avoir ouvert la bouche le groupe de zigotos encore en train de pouffer en me montrant du doigt.

Nash me relève entièrement et me tend les articles qui sont tombés par terre.

Je commence à partir la tête rentrée dans les épaules mais je me rends rapidement compte que personne n'a l'intention de me suivre.

Je les observe et remarque qu'il ont tous la tête haute et le regard assassin devant les imbéciles tordus de rire.
J'attrape le bras de Hayes en disant:

- Laissez tomber les gars on y va...

Hayes me regarde les yeux grands ouverts, étonné.

Quoi?! J'ai un poulpe sur la tête?

- Tu veux partir et laisser ces trous d' bals rigoler ?

Il a l'air hors de lui.

Un des garçon cesse immédiatement de rire et fixe Hayes droit dans les yeux.

Je le baptise immédiatement Bouboule devant la circonférence démesurée de son ventre.

- Répète c'que tu viens de dire?!

Nash prend la parole, lui aussi hors de lui:

- Parfaitement vous êtes des trous d'bals!

- Ah ouais?! Et tu t'es regardé avant de parler?!

Une pluie de postillons vient de s'abattre dans le hall du magasin car c'est Dents-De-Lapin qui vient de parler et de déverser sa salive devant lui.

Cameron avance d'un pas menaçant :

- Excuse moi, Roger Rabbit mais je compte plus de tablettes de chocolats sur le ventre de mon meilleur ami qu'à l'intérieur de l'énorme bide de ton pote!

Tiens donc? Cameron a les même aprioris que moi!

Les deux filles de leurs gang (plutôt pathétique) sont quant à elles très jolies mais beaucoup trop maquillées.

Pot-de-peinture n°1 devient furax:

- De quel droit tu t'permet?!

Et pot-de-peinture n°2 renchérie en disant:

- Ouais! De quel droit?!

Margaux s'avance aux côtés de Cameron, menaçante:

- Et vous de quel droit vous vous permettez de vous moquer des autres?!

Le silence s'est fait dans la foule qui nous entoure.

C'est Bouboule qui répond avec tact et délicatesse:

- Non mais vous avez vu sa tête?! Elle fait pitié sérieux!
Dit-il mort de rire son doigt pointé vers moi.


Un mélange parfait! Nash Grier•Cameron Dallas•Hayes GrierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant