𝟎𝟐. 𝐋𝐚 𝐆𝐫𝐢𝐧𝐠𝐚

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Sonesta Hôtel,Bogotá

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Sonesta Hôtel,Bogotá.
Plus tôt dans la soirée...








— Regarde-moi dans les yeux, je veux que tu sois une bonne fille pour moi, d'accord ?

Je m'approchai d'elle, intensifiant notre intimité à un point où son plaisir ne pouvait plus être dissimulé. Ses soupirs et ses gémissements résonnaient à travers les murs feutrés de la chambre d'hôtel, répercutant l'écho de notre union passionnée.

La femme qui m'avait tentée il y a à peine une heure était maintenant complètement à ma merci, son corps vibrant sous le mien. Ses cheveux noirs encadraient son visage d'ange, maintenant transformé par l'extase. Elle me pressait contre elle, ses jambes enroulées fermement autour de ma taille, amplifiant le rythme de nos mouvements.

— Oh, Liam ! murmura-t-elle d'une voix brisée, en atteignant un orgasme intense, ses ongles s'enfonçant dans ma peau, marquant chaque sensation.

Quelques minutes plus tard, épuisé mais satisfait, je me laissai aller sur sa poitrine, écoutant le battement effréné de son cœur.

— Le sexe avec toi est incroyable. Je ne m'en lasserai jamais, dit-elle d'une voix douce, encore haletante.

Je me redressai lentement, me préparant à quitter la chambre. Ses yeux me suivaient, une lueur séductrice encore présente dans son regard. Mais malgré l'envie évidente de rester, une autre obligation me rappelait à l'ordre.

— Reste encore un peu avec moi, mi corazón, susurra Victoria, sa voix emplie d'une fatigue ensorcelante.

— Je ne peux pas. J'ai quelque chose d'important à faire ce soir, répondis-je en nouant ma cravate autour du col.

Son visage se ferma instantanément, la frustration remplaçant la passion.

— C'est toujours la même chose avec toi. Tu me baises et tu t'en vas sans même prendre le temps de rester un peu. À croire que je ne suis qu'un passe-temps pour toi, lança-t-elle en faisant la moue.

— Ne fais pas l'enfant, Vic. Tout ce qui se passe entre nous est purement physique, et tu le sais très bien, répliquai-je, tentant de garder mon calme.

— Physique ? Répète-t-elle, ses yeux lançant des éclairs. Et tout ce que tu m'as dit cette nuit-là, ça ne compte pour rien ?

Elle avait touché un point sensible. Merde.

— Vic, je...

Les mots restaient coincés dans ma gorge. Cette femme avait un don pour me déstabiliser. Sans dire un mot de plus, je ramassai mes affaires, prêt à quitter la suite luxueuse qui avait été le théâtre de nos ébats. J'enfilai ma veste et franchis la porte sans un dernier regard pour elle.



Paraíso Ardiente [ En réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant