𝟑𝟖. 𝐃𝐢𝐚𝐛𝐨𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞

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Quelques heures plus tard

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Quelques heures plus tard..
Colombie




Quelques heures s'étaient écoulées depuis l'assaut final. Les événements de la nuit semblaient irréels, comme si j'avais traversé un cauchemar dont je venais à peine de m'éveiller.

La DEA, menée par Spencer, avait retrouvé ma trace grâce aux messages que j'avais envoyés, et en moins de temps que je ne l'aurais cru possible, l'endroit avait été envahi par des agents lourdement armés. Ils avaient sécurisé la zone, arrêté les hommes de Noa, encore sous le choc de la confrontation, et transporté son corps sans vie, laissant derrière eux le lieu autrefois imprégné de sa présence malfaisante.

Je regardais la scène se dérouler autour de moi avec un sentiment de détachement. Des agents en uniforme se déplaçaient avec une efficacité froide, fouillant la maison, interrogeant les hommes capturés, collectant des preuves. Tout semblait si distant, comme si je regardais une scène à travers une vitre.

Aspen avait été secourue aussi. Ils l'avaient trouvée dans une pièce isolée, gravement blessée mais vivante. Les traces de violence sur son corps étaient un témoignage cruel de ce qu'elle avait enduré. Alors qu'elle était emmenée vers une ambulance, nos regards s'étaient croisés brièvement. Il y avait quelque chose de brisé en elle, mais aussi une lueur de soulagement, peut-être même d'espoir et de regrets dans ses yeux.

Je restais à l'écart, assise sur un rocher à l'orée de la forêt, observant l'agitation sans réellement la ressentir. Mon esprit oscillait entre le vide et une conscience aiguë de chaque détail : le froid mordant de la nuit qui s'atténuait, le rouge profond du sang séché sur mes mains, la sensation du Glock que j'avais tenu si fermement, comme une ancre dans la tempête.

Spencer s'approcha doucement, son visage marqué par l'inquiétude et l'épuisement. Il s'agenouilla à côté de moi, posant une main sur mon épaule.

— C'est fini, Amarys. Tu es en sécurité maintenant, murmura-t-il, cherchant à capter mon regard.

Je le regardai, une étrange sensation de calme me gagnant.

— Oui, c'est fini, répondis-je, ma voix à peine un murmure.

Le poids de ces mots s'enfonçait lentement en moi, apportant avec eux une paix fragile. Le cauchemar que Noa avait tissé autour de moi s'était dissipé, ne laissant que des ruines à reconstruire.

Les sirènes des ambulances et des véhicules de la DEA se mêlaient au bruissement des feuilles dans la forêt, formant une sorte de symphonie déconcertante. Je savais que le chemin vers la guérison serait long et parsemé d'embûches, mais pour la première fois depuis longtemps, j'avais l'impression de pouvoir commencer à marcher sur cette route.

Aspen était en sécurité, ses blessures soignées par les ambulanciers. Moi aussi, j'avais été blessée, mais pas de la même manière. Mes blessures étaient profondes, enfouies sous la surface, mais elles commenceraient à guérir. Je pris une profonde inspiration, sentant le poids de la nuit s'éloigner peu à peu.

Paraíso Ardiente [ En réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant