𝟎𝟓. 𝐃𝐞́𝐬𝐢𝐥𝐥𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧

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— Amarys, vous m'écoutez ?

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— Amarys, vous m'écoutez ?

Une voix m'a brusquement tiré de mes rêveries. J'ai donc relevé la tête pour découvrir le visage troublé de mon interlocuteur assis en face de moi.

Il était bien vivant, mais son sourire dégoûtant me répugnait. Je le méprisais de tout mon être.

— Vous allez bien, ma chère ? Quelque chose vous préoccupe ?

En un instant, j'avais imaginé sa mort, une balle en plein cœur, son sang s'écoulant lentement de son corps agonisant, implorant mon aide.

C'était un fantasme macabre et horrifiant. Parfois, mes propres pensées me terrifiaient, et c'était perturbant.

Ironique, n'est-ce pas ?

Je devais rester fidèle au plan pour atteindre mon objectif, et céder à mes pulsions meurtrières était une mauvaise idée pour le moment.

Il n'était pas nécessaire de précipiter les choses, Amarys !

Sa mort imminente pouvait attendre. Je voulais simplement m'amuser un peu avec mon nouveau jouet.

— Je m'excuse, je n'avais pas saisi ce que vous disiez. En fait, je pensais à mon entreprise à Los Angeles. Onyx me manque !

Il riait doucement en caressant doucement mes mains posées sur la table. Angel plongea son regard dans le mien, son visage affichant une expression sérieuse.

— Vous savez, la première fois que nous nous sommes rencontrés, j'ai ressenti comme un frisson à travers tout mon corps. C'est étrange, n'est-ce pas ?

Fascinant.

Le plan se déroulait à la perfection.

— Amarys, je ne peux plus le cacher... Je pense que vous avez touché mon âme.

Enfin, il était sur le point de révéler son attirance physique pour moi.

Pathétique !

— Votre charme est comparable à celui des sirènes guidant les marins vers un paradis enflammé. Vous me faites ressentir la même chose, ma chère.

Angel, Angel. Tu te ridiculisais.

— Je... Angel, vous me flattez. Dis-je en offrant un sourire timide (hypocrite). J'ai aussi une confidence à vous faire.

Paraíso Ardiente [ En réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant