Paraíso Ardiente [ En réécriture ]

𝟏𝟎. 𝐑𝐞𝐠𝐫𝐞𝐭𝐬

Tw : Violence, Crise d'angoisse

Manifestement, cette famille enfouissait au sein de ses airs imposants d'innombrables mystères. Le père, pour sa part, s'adonnait au négoce de substances illicites, dissimulant habilement ses activités prohibées derrière la façade prestigieuse de son entreprise. Pendant ce temps, le fils, à l'obscurité de la nuit, ôtait la vie des membres influents du puissant cartel Sombra Hoja sur un parking désert. Tous deux incarnaient l'essence de la vilenie.

Il est vrai de dire que tel père, tel fils, comme le dicton populaire l'affirme avec justesse.

La nuit précédente avait été le théâtre d'événements tumultueux, dont le personnage central de notre histoire était l'instigateur. Tout avait commencé lorsqu'il s'était discrètement éclipsé de notre table, répondant à un appel mystérieux venu de l'extérieur. Ce qui s'était ensuivi avait été un changement drastique dans son comportement. Sa chaleur initiale s'était éteinte pour laisser place à une froideur distante, abandonnant les piques taquines et mettant fin à ses plaisanteries légères. Il était évident pour moi qu'une affaire d'importance se tramait dans les coulisses. Tout au long du repas, j'avais scruté chacun des gestes et des regards de Liam, espérant déceler la moindre émotion qui pourrait trahir ses pensées secrètes.

Plus tard dans la soirée, alors que notre départ imminent du restaurant se profilait, un serveur m'aborda brusquement, me remettant son numéro de téléphone. Toutefois, un élément des plus intrigants ne manqua pas de retenir mon attention. Ce serveur arborait un tatouage sur son avant-bras qui m'envoya un frisson glacial dès que mes yeux s'y posèrent. Un mauvais pressentiment m'étreignit alors que je constatai le regard implacable de Liam fixé sur ce serveur, assorti d'une menace implicite. Une tension palpable imprégnait l'atmosphère au moment où nous quittions le restaurant.

Des voitures blindées surgirent dans le presque désert parking de l'établissement. Liam nous donna donc l'ordre de monter dans sa berline alors qu'il se dirigeait vers ces individus imposants.

Je contemplai la scène se déroulant devant nos yeux avides de curiosité. Liam se métamorphosa complètement, prenant une tout autre allure. De ma position, je pus discerner la tension dans ses poings et la crispation de sa mâchoire, les signes manifestes de sa colère. Mes yeux s'écarquillèrent d'effroi lorsque Diaz dégaina son arme et tira en pleine tête sur l'un de ces individus, lourdement armés.

La scène était surréaliste... Il avait changé de manière si radicale en cet instant.

Il avait mis fin à la vie de cet homme de manière brutale, au point que la nausée m'avait envahi. Suite à cette altercation d'une violence extrême, je me trouvais dans l'obligation de prendre le volant de sa voiture, car monsieur était blessé. En mon for intérieur, je lui adressais une volée d'insultes.