𝟐𝟏. 𝐈𝐫𝐢𝐬

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Les eaux abyssales engloutissaient mes pensées alors que je plongeais plus profondément, les secrets de mon identité récemment dévoilés résonnaient dans les vagues silencieuses

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Les eaux abyssales engloutissaient mes pensées alors que je plongeais plus profondément, les secrets de mon identité récemment dévoilés résonnaient dans les vagues silencieuses. Au-dessus de moi, le fracas des tirs et le crépitement des balles trouvaient écho dans les profondeurs, le ballet chaotique de la DEA et du cartel des Diaz s'entremêlant dans une danse mortelle.

Mon cœur battait en harmonie avec les pulsations de l'océan, tandis que je naviguais dans les ombres, une agent dissimulée, un poisson parmi les tumultueuses vagues du chaos à la surface.

Les cris retentissaient alors que je fendais les eaux, le poids de ma trahison résonnant dans chaque mouvement. Nageant avec une détermination frénétique, je cherchais le bord adjacent, où, à cinq minutes du port, une camionnette de la DEA se tapissait dans l'ombre, prête à m'escorter vers une sécurité précaire. Les informations reçues avant l'opération me pressaient de courir rapidement, laissant l'océan agité derrière moi, une traîtresse cherchant refuge dans la fuite.

Après quelques minutes d'une nage éperdue, j'émergis sur le bord, le souffle haletant. Tirant mon arme coincée dans ma chemise gorgée d'eau, une chance cruelle avait préservé mon unique moyen de défense. Un dernier regard en arrière révéla le tableau chaotique d'un affrontement entre le maudit cartel et mes collègues. Les balles zébraient l'air, et au loin, Liam se tenait parmi eux, tirant avec une détermination palpable.

Retirant mes baskets gorgées d'eau, je les agrippai fermement, espérant que cette légèreté nouvellement acquise faciliterait ma course vers le lieu de sécurité qui, à mes yeux, semblait s'éloigner à chaque pas. Le souffle court, chaque inspiration était empreinte d'urgence, alors que le petit chemin de terre devenait le fil entre la fuite et la capture imminente.

Mes pas se ralentirent alors que la fatigue s'emparait de mes muscles tendus. Un trébuchement brutal m'envoya m'étaler sur le sol en gravier du chemin, entre les roseaux où la rosée du matin avait béni chaque brin d'herbe. La froideur du sol s'infiltra à travers mes vêtements humides, et dans cet instant éphémère d'immobilité forcée, l'angoisse s'accrut, mêlée à la réalité impitoyable de ma fuite.

Un "putain" de frustration s'échappa de mes lèvres alors que je me relevais péniblement du sol rugueux. Mon regard s'attarda sur mon pied, où une plaie béante, résultat de ma chute, saignait dans la matinée silencieuse. L'urgence de la situation devint palpable, et malgré la douleur, je me forçai à reprendre ma course, la fuite devenant un ballet d'efforts douloureux vers la camionnette salvatrice.

Un soudain étau saisit mes cheveux, une poigne brutale qui me tira violemment en arrière. Le choc de la surprise et de la douleur me fit vaciller, et le monde sembla se contracter autour de moi. Mon souffle s'accéléra, une nouvelle menace émergeant dans l'ombre de cette course effrénée vers la sécurité.

Paraíso Ardiente [ En réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant