𝟑𝟑. 𝐒𝐰𝐞𝐞𝐭 𝐝𝐫𝐞𝐚𝐦𝐬

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Tw : Violence physique

Quelque part en Colombie

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Quelque part en Colombie...



Je ne savais plus combien de temps je me trouvais là, dans cette pièce ancienne et désaffectée. Une heure, deux heures ? Le temps semblait se diluer dans l'angoisse et la douleur.

Faible et blessée, je restais attachée à une vieille chaise, mes membres engourdis et ma lèvre fendue par les assaults incessants de Noa.

Lorsque je le vis entrer à nouveau, ses yeux étaient aussi glaciaux que d'habitude. Il s'approcha, me regardant avec une cruauté calculée avant de s'asseoir en face de moi. Il n'y avait aucun signe de compassion dans son regard, juste une détermination froide et une lueur d'amusement.

Il tira une bouffée de sa cigarette et exhala lentement, les volutes de fumée se mêlant à l'air stagnant de la pièce. Son regard restait fixé sur moi, impassible et dénué de toute chaleur humaine.

—  Je ne comprends pas pourquoi tu résistes encore, murmura-t-il, sa voix glissant comme un serpent à travers les ténèbres. Chaque minute que tu passes ici te rapproche davantage de ta propre destruction.

Je me redressai autant que je le pouvais sur la chaise, tentant de garder un semblant de dignité malgré la faiblesse qui m'accablait.

— Je ne céderai jamais, Noa. Tu ne m'auras pas, peu importe ce que tu fais.

Il éclata d'un rire glacé, secouant la tête comme s'il trouvait mon obstination presque risible. Il jeta la cigarette, se levant pour faire les cent pas autour de moi.

— Ah, Amarys, tu es une énigme fascinante. Mais je suis patient. La douleur a un moyen de briser même les plus fortes volontés. Et je ne manquerai pas d'utiliser chaque seconde pour te prouver que tu es impuissante.

Je fermai les yeux un instant, tentant de faire abstraction de la douleur et de la terreur croissantes. Il allait utiliser chaque stratagème à sa disposition pour me faire céder, et je savais que seul mon esprit pouvait encore me protéger.

— Tu ne m'effraies pas, répondis-je faiblement, ma voix à peine plus qu'un murmure. Je resterai debout, peu importe combien de temps cela prendra.

Il s'arrêta net, son regard se durcissant, et la lueur d'amusement dans ses yeux se transforma en une froide détermination.

— Très bien, Amarys. Si tu veux jouer à ce jeu, sache que je suis prêt à aller aussi loin que nécessaire pour te montrer la réalité de ma détermination. Tu me supplieras d'alléger tes souffrances. Il se pencha légèrement vers moi, un sourire sinistre se dessinant sur ses lèvres. Nous verrons bientôt combien de temps tu peux tenir.

— Va au Diable. Pestai-je les dents serrées.

— Arys chérie, tu sais, tu es plutôt coriace comme femme. C'est pour ça que je t'ai toujours voulu. Tu es bien plus intelligente que ça. La preuve ? Tu as berné Angel et Liam Diaz. Avoue-le, ça t'a plu, non ? Faire croire à ces fils de pute que tu étais une gentille petite femme d'affaires ?

Paraíso Ardiente [ En réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant