𝟎𝟗. 𝐁𝐞𝐚𝐮𝐭𝐞́ 𝐟𝐚𝐭𝐚𝐥𝐞

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Sonesta Hôtel, Bogotá4 heures

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Sonesta Hôtel, Bogotá
4 heures.


— Merde ! Pestai-je, les dents serrées, alors que Surya désinfectait la plaie au niveau de mon abdomen.

Depuis de nombreuses années, Surya avait été une présence protectrice dans ma vie. Notre première rencontre avait eu lieu à l'âge de six ans, lors d'un déjeuner d'affaires auquel mon père m'avait emmené.

À l'époque, elle était timide et réservée. Ma mère m'avait expliqué que cela coïncidait avec le déménagement de sa famille de New Delhi, en Inde, pour s'installer en Colombie, un changement qui avait dû être particulièrement difficile pour elle.

Nous étions devenus amis et, naturellement, nous avions grandi ensemble. Notre relation était devenue fusionnelle, presque fraternelle.

— Installe-toi sur le fauteuil, je vais aller jeter ces compresses.

Ma plaie était désagréable et douloureuse. Heureusement que ce fils de pute m'avait juste frôlé.

Ce putain de connard du cartel de Sombra Roja.

Après cette altercation, j'avais demandé à Martinez de prendre le volant à ma place et de me conduire à l'hôpital le plus proche. Cette dernière m'avait lâché l'un de ces regards mauvais à la suite de ma demande urgente.

D'ailleurs, Martinez ne semblait même pas choquée face à l'acte criminel que j'avais commis devant elle et son amie.

J'avais ôté la vie de cet individu sans la moindre hésitation.

Cette femme, avait quelque chose de très spécial en elle, un sang-froid exceptionnel, et ses yeux captivants le reflétaient clairement. Elle se distinguait des autres, cela ne faisait aucun doute.

Même après que j'eus tué quelqu'un devant elle, sa réaction avait été de me lancer un regard assassin et de soupirer d'exaspération tout en continuant à conduire.

Étonnant.

En fait, cette femme était surprenante.

Après cela, elle avait appelé son chauffeur pour venir les récupérer à l'hôpital.

— Quelle soirée ! S'exclama mon amie en allumant l'immense téléviseur de la suite. Il est quatre heures du matin et je n'ai pas dormi de la nuit !

— Et moi j'ai envie de manger le succulent naan que ta mère prépare.

— Ça tombe bien, aujourd'hui c'est la fête des couleurs et comme chaque année, nous la célébrons chez nous ! Affalée sur le canapé d'angle, elle s'enroula dans son plaid en pianotant sur son téléphone.

Paraíso Ardiente [ En réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant