Chapitre 17 : Visite impromptue

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R18+ Explicite

Lecture réservée à un public averti


Seren profitait du soleil exceptionnel de cette fin d'après-midi pour lire dans le jardin. Ses pensées vagabondaient, teintées de la nuit qu'il avait passée avec Alioth. Il plaqua ses mains froides sur son visage pour apaiser le feu qui lui brûlait les joues.

Il n'aurait jamais osé toucher Alioth de sa propose initiative. Combien de fois avait-il rêver de sentir ses muscles saillants sous ses doigts ou de goûter à la saveur de sa peau ? Sa proposition l'avait réjoui plus qu'il ne pourrait l'exprimer. S'était-il montré trop audacieux en acceptant son offre ?


La veille, après qu'Alioth l'y ait autorisé, il déboutonna son jean et s'empara avec précaution de sa verge dressée. Il la caressa du bout des doigts. Elle réagit aussitôt, s'allongea et doubla de volume.

Seren embrassa le sexe érigé, le goûta, le lécha, découvrant de nouvelles sensations. Il chercha le regard d'Alioth. Il y lut un irrépressible désir dont l'écho se répercuta dans ses reins.

Enhardi, Seren accueillit le pilier dans sa bouche, autant qu'il y parvint. Les larmes lui montèrent aux yeux cependant qu'il reproduisait, avec application, les attentions qu'Alioth avait eu maintes fois pour lui auparavant. Alioth le repoussa doucement. Silencieusement, Seren le supplia de n'en rien faire.

— Tu vas te blesser, opposa-t-il.

Seren secoua la tête, refusant de lâcher prise. Voyant qu'Alioth ne se dérobait pas, il continua. Le membre, chaud et doux, palpita bientôt entre ses lèvres et Alioth s'abandonna dans sa gorge. Seren déglutit, troublé et heureux à la fois. Alioth affichait une indéchiffrable expression. Avait-il fait preuve de maladresse en le touchant ?

Alioth saisit son visage de sa main valide et déposa une pluie de baisers sur son front, ses tempes, ses yeux. Il passa la langue sur ses lèvres enflées et l'insinua dans sa bouche, l'entrainant dans une lutte étourdissante.

— Sais-tu combien ton visage est érotique ? murmura-t-il.

— Maître ?

Alioth baissa les yeux vers son bas-ventre. Seren avisa sa virilité terriblement insatisfaite.

— As-tu l'intention de me laisser dans cet état ? interrogea-t-il.

— Non, se défendit Seren.

Il s'affola, incertain de pouvoir réitérer l'exploit qu'il venait de réaliser avec sa bouche.

— Pas avec ta langue, déclara Alioth.

— Pas... ? Oh ! Euh... Oui.

Confus, Seren s'interrogeait sur la conduite à adopter. Alioth effleura doucement sa joue et déposa un baiser sur l'arête de son nez.

— Défais ma chemise, dit-il.

Seren s'exécuta docilement. Il risqua ses doigts sur sa peau nue, dessinant le contour de ses muscles vigoureux d'une légère pression. Alioth ne l'arrêta pas. Seren posa délicatement ses lèvres sur son buste, son ventre plat et plus bas, savourant son parfum suave. La respiration d'Alioth s'accéléra. Il l'observait, les paupières presque closes, comme si chacun de ses attouchements lui infligeait un intolérable tourment.

— Maître ? s'inquiéta-t-il.

— C'est une véritable torture. Veux-tu me rendre fou ?

Seren s'en défendit. Alioth lui sourit. Il s'assit sur le lit et l'amena au-dessus de lui. Seren devina ses attentes. Entre excitation et appréhension, il s'empala lentement sur lui. La pénétration le plongea dans une extase instantanée. Il hurla. Ses jambes lâchèrent et il s'abîma sur Alioth, solidement ancré en lui.

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