Même pas en rêve !

Épilogue !

Mia

Quatre mois plus tard

« Écoute-moi, Mia, nous ne pouvons pas nous permettre ce genre de relation au travail. C'est tout sauf professionnel. Quand tu m'as proposé de venir travailler avec toi, ce n'est pas à ça que je pensais.

— Je suis d'accord, mais c'est peut-être un peu trop tard pour le dire, non ? Tu n'étais pas contre tout à l'heure, il me semble. Ce n'est pas simplement quand tu veux et où tu veux. J'ai aussi des... besoins.

— Nous n'avons encore rien signé. Nous n'avons qu'un accord oral, on peut donc dire que c'était une mauvaise idée, une erreur, et je retourne à mon boulot ! »

À ces mots, je deviens furieuse. Je me lève du canapé tout en m'enroulant maladroitement dans le tissu que je maintiens contre mon corps.

« Une... erreur ? Mais tu es vraiment un connard !

— N'en fais pas toute une histoire. Ce ne sont que des mots, tu sais bien ce que je veux dire par là. Si nous travaillons ensemble, nous devons respecter une ligne de conduite et ça », dit-il en nous montrant du doigt, puis le bureau et les affaires par terre, puis le sofa, alors qu'il finit de boutonner sa chemise, « c'est tout sauf professionnel. » Je penche la tête sur le côté, plisse les yeux et resserre mes mains sur le plaid.

« Ça ?... Ça ! Oui, tu as raison, barre-toi. Après tout, je n'ai encore rien signé avec toi, je peux donc congédier sans ménagement celui avec qui je ne travaille pas encore officiellement.

— Mais bon dieu, qu'est-ce que tu as aujourd'hui ! Depuis ce matin tu es irritable. Tu n'as pas tes règles pourtant. »

Je le regarde, il ne le sait pas, mais il vient de signer son arrêt de mort. Je regarde autour de moi, repère ma meilleure paire de ciseaux.

« Quant à ta première affirmation, il me semble nécessaire de te rafraîchir la mémoire, mais depuis le premier jour de notre rencontre, c'est toi qui me prends, où tu veux quand tu veux, ne l'oublie pas. Maintenant, tu te calmes, et tu m'expliques ce qu'il t'arrive.

— Je suis enceinte.

— Hein ? Mais... Ok, on n'utilise plus de préservatif, mais tu prends la pilule. Ce truc n'est pas censé être fiable à cent pour cent ?

— Eh bien non. J'ai remarqué une certaine... sensibilité au niveau de mes seins il y a quelques jours, j'étais un peu plus fatiguée. Je suis allée consulter. Statistiquement, il y a 0,3 femmes sur 100 qui sont tombées enceinte bien que prenant la pilule. Tu aurais dû te douter que ça arriverait, c'est moi, Mia ! Celle qui défie les lois de la nature ! »

Je me laisse tomber sur le sofa, prenant ma tête entre mes mains.

« Et ? C'est pour cela que tu es... chiante... aujourd'hui ?

— Mmmmmm.

— Parce que nous allons avoir un bébé ? »

Mike s'agenouille et me sert contre lui.

« Nous ? » répondis-je les larmes aux yeux.

« Bien sûr, nous. Tu ne m'as pas laissé parce que j'avais JJ, je ne vais pas te laisser alors que ce qui grandit en toi est de moi. Voyons ! Qu'est-ce que tu as encore été imaginer ?

— Bah... les hormones, tu sais. Attends-toi à souffrir, tu vas subir mon véritable caractère.

— Je suis prêt. Est-ce que toi par contre... »

Mike, encore à genoux devant moi, sort de sa poche un petit boîtier qu'il ouvre. Un magnifique solitaire, anneaux doubles or et argent, scintille devant mes yeux.

« Mike ? » reniflé-je élégamment, le nez rempli de morve.

« Je me suis dit qu'en faisant ma demande maintenant, en respectant la publication des bans, nous pourrions nous marier autour de Noël... si tu veux bien de moi. »

Fin.

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Myka