𝗗𝗘𝗧𝗥𝗨𝗜𝗧𝗘 ( RÉÉCRITURE)

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Cela faisait deux semaines que Maelie était dans cette maison, loin de ses parents.

A présent, elle faisait son travail comme une pro. Pendant toute la journée, elle est obligée d'enchaîner des hommes, sans repos.

Même la nuit, elle est appelée afin d'offrir ses services à des pervers. Elle était privée de son téléphone, il n'y avait aucune porte de sortie car la maison était immensément grande.

Ces hommes utilisaient son corps comme il le voulait. Bien des fois, elle tombait sur des clients aussi  pervers que violents.

D'autres refusaient de se protéger.

Quand à celui qui l'avait conduit dans ce lieu, elle ne le voyait plus.

Elle voyait également d'autres filles qui faisaient le même boulot qu'elle, mais elles ne pouvaient pas se parler, car il était strictement interdit!

Maelie pouvait lire de la détresse dans leurs yeux confirmant qu'elles ont été aussi obliger de se prostituer.

Elle avait complètement maigri.

Mais pour assurer leur vivacité, on les obligea à prendre de la drogue. Elle se droguaient en permanence, au point où elle en est devenue accro.

Sa vie était devenue un véritable cauchemar. En un clin d'oeil, tout avait basculé. Elle était malheureuse, elle n'avait pas de repos. Elle passait toute ses nuits à pleurer, à regretter.

Si elle savait, elle aurait dû les écouter. Si elle savait, elle aurait dû rester chez elle. Au moins, chez ses parents elle mangeait à sa faim contrairement à sa situation présente, où elle ne mange qu'une fois par jour.

Elle voyait chaque jour de nouvelles recrues. Des jeunes filles qui paient le prix de leur naïveté tout comme elle.

Non seulement il y a de nouvelles recrues, mais il y en a également qui s'en vont. Non pas qu'elles rentrent chez elles, mais qu'elle se font éliminer de la surface de la terre, pour avoir désobéi plus de deux fois, ou avoir tenté de s'enfuir.

Ces malheureuses jeunes femmes se font décapiter sous les yeux des autres, afin que cela leur serve de leçon.

Toutes ces expériences étaient affreusement traumatisantes, c'est pour cette raison qu'elle décida de s'échapper coûte que coûte. Elle devait sortir de cet enfer par tous les moyens.

Elle était dans sa chambre de travail, où elle exerçait. Cette chambre lui était exclusivement réservée. Il était quinze heures et elle venait d'enchaîner une dizaines d'hommes depuis le début de la journée.

Elle était à présent avec un autre client, qui lui donnait du fil à retordre. Il la traitait comme une chienne, l'obligeant à faire des pratiques des plus pervers et ignobles, si bien qu'au bout d'un certain temps, il la roua de coups. Elle était contrainte à ne pas crier, sinon le nombre de coup doublait.

Étouffer ses pleurs était encore plus douloureux que les coups même, car il fallait qu'elle se vide, qu'elle exprime sa douleur afin de trouver un semblant de soulagement, mais lorsqu'elle accomplissait son souhait, c'était des coups de poings en pleins visages qu'elle recevait.

De tous ses clients, celui ci était le plus cruel. Il lui crachait, lui urinait dessus sans se gêner.

Il le faisait pas parcequ'elle lui avait fait quelque chose de mal, mais parceque cela lui faisait plaisir. Il aimait traiter les femmes de cette manière. Il trouvait cela drôle, si bien qu'il l'étrangla. Il l'étrangla si fort qu'elle sentait la vie la laisser.

Mais elle n'était pas prête à partir de cette façon. Elle voulait rentrer chez elle, c'est pour cette raison qu'elle décida pour la première  fois depuis qu'il la torturait, de se défendre. Elle mit également ses mains autour de son cou et l'étrangla à son tour.