🕰2🕰

226 17 3
                                    

«Bakubro ça fait longtemps ! Alors, quoi de neuf ?
—T'as aucune notion du temps, toi ! Ça fait deux jours !»

Ça lui faisait du bien de parler à Eijiro. Il faisait partie des seules personnes  auxquelles il pouvait se confier, en dehors de Takumi bien sûr !

«Figure-toi qu'il s'en est passé des choses en deux jours ! J'ai une petite amie, d'ailleurs elle va nous rejoindre dans quelques minutes !
—Quoi ?
—Allez, elle rêve de voir le grand Dynamight, comme tout le monde ! Tu pourras lui signer un autographe ?
—Je suppose...
—Merci !»

Rien qu'en voyant l'étincelle dans les yeux de son cammarade, le blond se disait qu'il devait être bien amoureux.

«Mais sinon toi, de ton côté, toujours personne ?
—Non, tu sais bien, j'ai pas le temps. D'ailleurs je ne t'avais pas dit... Takumi m'a collé un reporter...
—Il est beau au moins ?»

Katsuki n'avait jamais pensé au vert de cette manière —ce qui est assez normal car il a tardivement pris conscience de son homosexualité— mais c'est vrai qu'il dégageait quelque chose... Non, Deku était Deku !

«Mais laisse-moi finir ! C'est Deku le reporter !
—Ah... Et alors, tu l'as vu ?
—Oh mon dieu ! Dynamight en personne !»

C'était donc cette brune surexcitée à l'allure presque de psychopathe qui servait de petite amie à Eijiro. Elle insista pour visiter les locaux de son agence, et sous le regard insistant du porc-épic Katsuki n'eut d'autre choix que d'accepter.

Katsuki voulut finir de lire les derniers rapports qui lui étaient parvenus, aussi il laissa la certaine Kyoka vagabonder partout en espérant qu'Eijiro la surveille. Elle voulut même lui faire un thé, qu'il n'essaya même pas de refuser, après tout ça lui disait bien.

Cette tarée était impressionnée par tout cette banalité qu'était son bureau, alors n'imaginez pas son émerveillement devant son costume de héros. Son cri de joie à ce moment fit sursauter le pauvre symbole de la paix.

Si bien qu'après tout ce remue-ménage la sonnerie indiquant la venue d'Izuku —le blond fit même exprès de rester au rez-de-chaussée pour être sûr de l'entendre— fut vécue comme une délivrance par le blond, qui avait enfin une raison de mettre cette folle dehors.

«Salut, Deku ! Ah, Kyoka, Eijiro, j'ai une interview...
—On te dérange pas plus longtemps. Viens, Kyoka !»

Le vert ne comprenait plus rien, mais Katsuki avait l'air content de le voir.

F.S. {Katsudeku}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant