37. Salmon pasta

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( bonsoir à tous je fais ce petit message pour vous dire qu'il risque d'y avoir des fautes dans xe chapitre et que je compte le corriger demain;))



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La nuit tombe et les oiseaux prennent congés. La lumière des réverbères éclaire les rues plus loin. Ses yeux à lui m'éclairent à quelques mètres. Il ne me lâche pas du regard à tel point que mon cœur ne cesse de battre rapidement depuis un long moment.

Par réflexe, cela fait dix minutes que je me gratte le revers de la main sans pour autant avoir une quelconque démangeaison. C'est parce qu'il  me rend nerveuse et que je me souviens très bien de ses bras, de son parfum, de ses yeux...

Tout.

En somme, il est déstabilisant. Je comprends pourquoi les filles ne font que de le regarder à la fac. J'espère au fond qu'il n'y a que moi à qui il offre ce genre de coups d'œil sombres. Et ses mèches lui tombant sur le front maladroitement le rendent si... 

Je me perds.

Je me perds alors que mes amis continuent de discuter de choses dont j'ignore le sens car je ne sais les écouter que d'une oreille absente.

Car mes sens sont à sa merci.

Sa façon de jouer avec sa lèvre inférieur me rend toute bizarre. Bizarre dans le sens où mon corps réagit à ça comme si nous étions connectés. Je tremble intérieurement. Il n'a jamais été aussi... attirant.

J'ai toujours fait en sorte de ne pas le remarquer.

-"Oh, il est déjà vingt et une heure trente?" Entendis-je à ma gauche.

Je porte mon attention sur la brune qui fixe étrangement le noiraud. Elle se met à sourire en me voyant l'observer.

-"Je pense que je vais rentrer." Nous annonce le rasé dans un grincement de chaise quand il se relève. 

Cela fait deux heures que nous sommes dehors pourtant il ne fait pas froid ce soir. Ce sont des températures raisonnables même si elles nécessitent un blouson.

-"Encore Joyeux anniversaire, Liv' " Termine-t-il.

-"Merci" Je lui souris dès lors qu'il passe me caresser la main amicalement pour ensuite dire au revoir aux autres.

-" Ouais, nous aussi on va y aller." Affirme mon petit ami factice en me regardant dans les yeux.

Mon poing se referme autour des manches de la chaise extérieure. Malgré la température plutôt fraiche, une bouffée de chaleur apparait dans mon dos jusqu'à atteindre mon être entier. Je déglutis difficilement dès lors que la chaleur de ses iris dérive plus bas. Je me relève subitement et attire l'attention de tout le monde.

-"Euh... Je... J'ai ma voiture."

Je crois apercevoir une étincelle passer dans son regard. Mes mains se mettent à trembler mais bientôt il se lève à son tour. Lentement, si lentement que je me demande si les autres le remarquent. Mais ils sont lancés dans une nouvelle conversation que je suis de nouveau incapable d'entendre ou même de comprendre.

Il me retient prisonnière dans le sombre bleu de ses prunelles.

-"Rendez-vous chez moi." Me chuchote-t-il à l'oreille avant de se reculer, mains dans les poches.

Il sort une cigarette et part sans dire au revoir. Personne ne s'en soucis, c'est devenu une habitude avec lui.

Mais je n'aime pas ses manières, je finirais par le lui dire tôt ou tard. Je
peux comprendre qu'on ne puisse pas apprécier tout le monde mais la politesse c'est gratuit.

love from a lieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant