love from a lie

44. Love love love...

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Bonne lecture les amis, j'ai peur d'avoir tout foiré, je vais me cacher maintenant...

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J'essui du revers de ma main droite, les larmes silencieuses dévalant mes joues. Son histoire me chamboule le cœur, je n'arrive pas à me sortir de la tête l'image d'un petit Liam seulement brisé par cette fille dont personne ne connait le nom.

Non il ne méritait pas ça.

Je n'arrive pas à croire qu'il ait pu penser ça durant toutes ces années. Et qu'il le pense encore.

-"Je te jure que je voulais pas, j'étais obligé de ressentir du plaisir..." M'assure-t-il sans me regarder dans les yeux de sa voix fluette.

Ses lèvres tremblent lorsqu'il les pince pour atténuer le prochain sanglot. Le brun triture son jogging du bout des doigts.

-"Je te crois, Liam, je te crois." Dis-je d'une voix basse pour ne pas faire éclater cette bulle de calme.

Je déglutis avant de lever doucement ma main tremblotante dans le vide pour la diriger vers ses jolies joues rouges. C'est à ce moment qu'il ose enfin me regarder dans les yeux, mon cœur se réchauffe en observant la petite étincelle dans ses iris. Elle me prouve qu'il ne me déteste plus.

Mais ma main ne termine pas son chemin puisque je bats en retraite juste avant son arrivé.

J'ai oublié quelque chose.

Il ne semble pas comprendre pourquoi cette soudaine hésitation de ma part, ses sourcils sont légèrement froncés.

-"J'aurais dû te le demander avant mais... J'hésite une seconde et mord ma lèvre inférieure qu'il observe avec insistance. Est-ce que je peux te toucher?"

Un petit sourire s'étire au coin de ses lèvres, de ses yeux brillants il me contemple presque en louchant. Il ne se moque pas de moi, loin de là. Je crois que je vois la chose comme si il était... Attendri?

Je ne veux pas me surestimer et me croire importante, évidemment. Ce n'est qu'une impression.

-"Tu peux faire ce que tu veux de moi Livie."

Un filet d'adrénaline traverse mon être tout entier. Mon cœur bat la chamade après l'entente de ses mots. Je sais ce qu'ils représentent pour lui maintenant qu'il m'a raconté. Je comprends qu'il me fait assez confiance pour se laisser faire, pour savoir que jamais je ne reproduirais le schéma de cette brune.

Je me décale un peu, nos épaules se touchent enfin. Cela fait peut-être vingt minutes que nous nous sommes détachés et pourtant je ressens déjà un certain manque. J'ai besoin de le sentir près de moi, je trouve cette situation folle lorsque l'on sait à quel point on ne pouvait pas se voir en peinture il y a encore quelques mois. Je veux lui montrer qu'en cet instant il n'est pas seul.

Je lève une nouvelle fois ma main dans les airs, emmitouflée dans ma manche. Ses pupilles m'examinent sur chaque détails. Il passe de ma main à mon visage et vice versa. Avec tendresse, ma manche absorbe les perles sur sa joue, je veille à ne pas trop appuyer pour ne pas lui créer d'irritation. Même quand il n'y a plus de larme, je ne me recule pas.

C'est mon index qui continu sa route, dans le calme, et trace doucement les traits de son visage. Quand il arrive sur le bout de son nez, Liam le retrousse d'un rapide mouvement, certainement parce que ça l'a chatouillé. Et cela me fait rire.

Lui aussi.

Peu à peu j'approche mes lèvres et les écrase contre sa pommette droite. Le brun respire bruyamment comme je le fais quand je suis soulagée. Je recule légèrement pour pouvoir regarder sa couleur bleu océan de ce soir.