love from a lie

19.Liam's home

Chapitre plus long que la normale mais je me voyais pas le couper en deux alors prenez de la bouffe si jamais et on y va !

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Les jours suivant notre soirée cinéma merdique m'ont paru longs . Ils m'ont paru longs car j'appréhendais le moment fatidique . C'est pendant ces jours durant que je sentais une boule de stress dans le ventre , j'étais certaine que le stress qui me prenait pouvait exploser d'un moment à l'autre mais rien ne s'est passé.

J'ai fait mes devoirs , j'en ai bavé pour ne rien vous cacher et j'ai réussi à dormir quelques heures tellement la fatigue est devenue une partie de moi.

Le moment fatidique n'est plus qu'à quelques minutes . Je ne peux plus me dire " c'est bon j'ai encore le temps" parce que je n'ai définitivement plus le temps.

Je ne sais pas pourquoi je panique , en même temps il est vrai que je panique pour tout et ce n'est pas nouveau.

Mais dormir chez quelqu'un qui en plus s'avère être Liam, celui qui me tourmente de ses regards de glace et de feu .

Non je ne suis définitivement pas prête.

Le pire dans tout cela ce sont toutes les questions qui me taraudent , la façon dont la soirée et la nuit vont se passer. J'ai peur que nous deux réunis une seconde fois ne fasse qu'envenimer la situation. Je sais qu'il ne m'apprécie pas , moi aussi et c'est justement ça le problème.

Si nous nous disputons ça ne pourra que mal finir.

Malya m'envoi depuis une heure des messages pour me demander si tout ça n'est pas une blague , parce que oui , elle est au courant que je dors chez Liam cette nuit et c'est le but recherché. Je culpabilisais à chaque fois que je lui répondais que non , c'était bien réel.

Mon regard surplombe les rues qui défilent devant moi , je suis posée contre le bord de la voiture et ma main soutient ma tête. Je ne fais que réfléchir durant tout ce trajet . Aucun de nous ne parle et c'est mieux ainsi.

Ma main gauche est posée sur mon ventre affreusement douloureux mais je n'y fais plus attention , je suis bien trop concentrée à admirer les lumières de la ville de nuit.

Je respire calmement , la peur n'affecte pas ma respiration. J'ai beau ne pas aimer l'idée de ne pas dormir dans ma chambre , je sais qu'il ne me fera rien. Ma conscience est encore troublée à cause de ... de Louis.

Je lui faisais confiance à lui aussi mais j'avais tord finalement. Je pourrais encore me faire avoir mais je ne sais pas , j'ai l'impression que le fait que nous ne nous apprécions pas est rassurant.

Il n'a pas de sentiments comme Louis en avait.

J'ai peut être fait croire à Louis que la porte était ouverte et il l'a mal compris? Oui c'est certainement de ma faute , après tout je ne lui ai jamais répondu à sa déclaration et j'aurais du être claire.

Je ne sais plus et je ne veux plus y penser.

Des gouttes de pluie commencent à lentement s'étaler contre le parebrise et les carreaux. J'entends le bruit des essuis glace s'actionner et c'est reposant. Les lumières dehors brillent à travers ces gouttelettes .

Je m'attarde sur une goutte qui glisse plus vite que sa sœur jumelle , je me dis qu'elle va gagner cette course mais les apparences sont trompeuses , La goutte allait vite et pourtant celle qui prenait sont temps fini par la rattraper pour fusionner avec l'autre. Elles se lient et finissent la course ensemble .