Twice

Chapitre deux

- Pourquoi tu ne laisses pas les autres voir tes bons côtés ? 

- Parce que quand les gens voient le bien qui est en toi ils s'attendent à ce que tu fasses le bien, et je ne veux pas avoir à me montrer à la hauteur des espérance de qui que ce soit. 

-Elena & Damon- 

***

-Bianca-

Apparemment mon prénom veut dire : brillant ou clair. Je dirai plutôt que je suis sombre et que mon cœur est noir. Mais techniquement un cœur vider de son sang est blanc.

Alors je pense que je porte bien mon nom. C'est comme ça que ma génitrice m'a appelé. On m'a donnée des prénoms différents dans chaque famille. Pourtant je me suis toujours fais appeler Bianca. Peut-être que c'était pour m'accrocher aux éléments du passé. Mais j'ai l'impression d'être moi quand on m'appelle comme ça.

Je pose mon casque sur les oreilles en passant la serpillière sur ce putain de sol sale. Côme mon meilleur pote me rejoins toujours quand j'ai fini de bosser. Il m'aide puis on rentre à la maison ou sort noyer nos problèmes. Spoiler alerte ! Ils nagent ces bâtards.

- Moi je propose de baiser ce soir, déclare-t-il.

Je souffle en remettant de l'eau au sol pour enlever l'alcool renverser.

Ce n'est pas une mauvaise idée. Baiser est une genre de drogue. Elle t'enivre et te permet de penser à autre chose.

- Il faut qu'on aille voir Raven j'ai plus d'herbe, dis-je.

Ne me regardez pas avec ce regard : « oh mais pourquoi elle fait ça ? ».

On ne se connais pas encore.

Mais vous le comprendrez tout seul puisque vous êtes dans ma foutu tête.

Raven est notre dealeur préféré. Déjà parce qu'il ne parle pas. Et ensuite parce que sa came est la meilleure.

- Reste là j'y vais.

Je le remercie et le laisse sortir. Côme est ... brisée. Comme moi.

Je ne veux pas rentrer. C'est pour ça que je fais toutes les fermetures de ce bar minable. Parce que je ne veux pas voir la vérité. Je ne veux pas le ramassé au sol et l'allonger sur son lit. Je ne veux pas qu'il se réveille et me frappe parce que je n'ai pas mis la bonne chaine à la télé ou juste parce que je l'ai allumé.

Je suis orpheline ! Je suis passé de famille en famille. De pays en pays. Un jour j'ai atterri dans le Sud de l'Espagne. Mon père et ma mère d'accueil m'ont ...

Non je ne prononcerai pas ce mot.

Je chope une bouteille de tequila avant d'avaler plusieurs gorgées.

Je sais pas si c'est Dieu ou autre chose qui a inventé cette merveille mais putain c'est bon !

Je n'aimais pas trop parler de Dieu en réalité. Parce qu'une partit de moi le détester. On m'a toujours dit que c'était Dieu qui décider, que c'était lui qui avait créé le monde, que si on vivait c'était grâce à lui. Et ce qui nous arrive sont des épreuves pour notre bien. Pour nous rendre plus fort. Ou sinon c'est le retour du karma.

Je vous emmerde ! Je ne vois pas pourquoi le karma voudrait me retourner quoi que ce soit à ma naissance. Je n'avais même pas encore pleuré que ma mère m'avait fait adopter.

Je n'ai aucun souvenir de ma première famille j'ai juste lu mon propre dossier. Ils m'ont rendu à 3 ans car la femme était tombe enceinte et qu'ils ne pouvaient pas nous élever tous les deux.

Après je me souviens de tous. C'est gravé dans ma tête. A jamais. La deuxième famille m'a abandonnée aussi. J'étais trop jeune et eux trop vieux. A partir de ce moment-là je n'ai plus parler. Je ne voulais pas crée de lien avec des gens qui me jetterai.

Ma troisième famille m'a gardé un an. « Trop silencieuse on veut une enfant dynamique. »

Ma sixième famille m'a rendu parce que j'avais peur qu'on m'approche. L'homme ne pouvait même pas me sourire que je fermer les yeux pour ne pas revoir son visage.

Ma septième famille m'a gardé deux ans avant de dire que j'étais trop rebelle et me dégager.

Et depuis mes 15 ans je vis dans ma dernière chance. Oui ma dernière chance. Pour la juge je suis un problème parce que je ne veux plus accepter personne dans ma vie. Qui m'a envoyé dans des mauvaises familles aussi ?

J'étais un enfant et on m'a dégagé de famille en famille.

Celle qui me servait de mère depuis mes 15 ans est morte depuis trois ans. Depuis celui qui me serre de père est un pauvre alcoolique au chômage.

Il ne me reste plus que deux ans.

Je vis dans l'Équateur à Quito. Ne croyez pas que ce pays est beau et royale. C'est faux. Comme dises les Américains j'habite de l'autre côté des railles. L'avantage d'avoir fait tout les continents c'est que je parle plusieurs langues : français, anglais, italien, espagnol et portugais. Je suis d'origine italienne de mon père et américaine/colombienne de ma mère.

J'ai un frère.

Je le sais car je connais mon propre dossier par cœur. Mais je m'en tape. Je ne veux pas le connaitre. Je sais juste son nom et je ne veux rien savoir d'autre. Jumeau ou pas on n'a pas élevé les pigeons ensemble.

S'il meurt je fumerais un joint en l'honneur de sa mort. Même un deuxième. Mais ça s'arrête là.