Chapitre trois

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Cher journal, un écureuil m'a demandé mon nom ce matin. J'ai dit que c'était Joe. Ce mensonges me hantera à jamais. 

-Damon à Stefan-



***

-Nate-


- Pas d'armes, pas de drogue, pas d'insulte, rien du tout West.

Ce surnom qui m'arrache la bouche. Ce n'est pas lui. Ça ne lui correspond pas. Ce n'est pas son nom.

Mais il ne voulait pas que nos ennemis connaissent sa vraie identité.

- Nate c'est ta sœur jumelle, il est évident qu'elle doit savoir qui tu es ! râla-t-il en matant le cul de l'hôtesse de l'air.

Max fit pareil et ils se lancèrent un regard comme s'ils savaient comment ils allaient s'occupé.

Ils sont immondes. Mais ils profitent de la vie.

- Concentre toi bordel ! me plaignais-je.

- Je t'accompagne c'est tout. Laisse-moi profité des cadeaux de Dieu.

Vraiment un connard celui-là.

- N'importe quoi ça se voit c'est pour moi qu'il a envoyé ce joli cul. Pour moi ! contredis Max.

Je me tournais finalement vers l'hôtesse.

Ok.

- Non c'est pour moi, dis-je.

- On te la laisse pour te détendre, rigola West.


***


On arriva à l'aéroport de Quito. Quand j'ai appris où elle habitait ça ne m'a pas du tout rassuré. L'Équateur ça craint. C'est comme le Mexique. C'est la mafia qui domine. Et la peur prit place dans mon cœur.

Et si elle en était mêlée ?

- Pourquoi tu t'inquiètes bébé ? me demanda West.

- J'ai peur de ce que je vais voir.

Il souffla en éteignant le moteur de la voiture.

- Besoin de la vérité ?

- Oui.

- Ce ne sera pas une fille sage. Elle doit avoir une énorme souffrance en elle. Elle a été abandonnée plusieurs fois. Mais on sait toi et moi que ce qu'elle a dû vivre d'horrible n'est pas inscrit sur son dossier. Si elle a lu son dossier elle sait que tu existes. Soit elle n'a jamais pu te contacter soit elle n'a jamais voulu. Tu ne verras pas une gamine et tu le sais aussi bien que moi. Sois-tu rentres dans ce garage et tu affronte la tête haute. Soit-on rentre baiser des putes aux USA. Choisis.

Je savais qu'il avait raison.

Et je ne voulais plus me cacher. Je voulais connaître mon sang.

- On y va.

On sortit tous les trois de la voiture. Apparemment ma sœur jumelle bossait dans un garage tous les jours. Elle est censée être là.

Max le plus sociable d'entre nous passa devant. West a deux femmes : son scotch et ses clopes. Alors il sortit sa première femme et l'alluma.

- Bonjour ! dit joyeusement Max.

Un vieil homme arriva vers nous. Il devait avoir dans les soixante ans.

- Bonjour jeune homme.

- On voudrait savoir si Bianca Williams travail aujourd'hui.

L'homme nous regarda suspicieux.

- Que lui voulait vous ?

Il parait vraiment méfiant. Comme si on pouvait la mettre en danger.

- Que du bien, assurais-je.

- Je ne veux pas la mettre plus en danger je préfère ne rien dire.

Ça ne me plait pas du tout.

- Pourquoi la mettrez-vous en danger ? questionna Max.

- Je suis Nate Williams, me présentais-je.

Il haussa les sourcils.

- Son frère ?

- Oui ...

- Oh ...

Oh ?

- Comment connaissez-vous mon existence ?

- Je considère Bianca comme ma fille. Et je connais son dossier même si on n'en a jamais parler.

- Je veux juste apprendre à la connaitre.

J'étais sûr. Je veux connaitre mon sang. Je veux la protégée.

- Écoutez. Je l'aime comme ma fille. Mais je vous conseille de ne pas rentrer dans sa vie.

- Avec tout le respe-

- Elle a des problèmes. Beaucoup. Suffisamment pour que vous débarquer. Vous ne pourrez pas la réparer si c'est ce que vous êtes venu faire. Croyez-moi. Elle est inaccessible. Elle ne vous laissera pas entrer dans sa vie. Et croyez-moi vous feriez mieux de vous protéger en restant loin d'elle.

- Non. Je veux la connaitre, dis-je sans hésiter.

Je suis un peu choquée et apeuré parce que qu'il me dit. Mais rien ne me fera changer d'avis.

- Elle n'est pas ici. Elle travaille ici que la journée. A 17 heures elle part et elle commence son service à 23 heures.

Elle travaille beaucoup. Et surement pour un salaire de misère.

- Où ?

- Dans un bar.

En plus c'est dangereux.

- Vous devriez au moins venir la voir quand elle est ici. Après son service elle n'est plus en état de marcher.

Je crois ne pas comprendre ce qu'il est entrain de dire.

- Je ne comprends pas bien.

- Revenez demain à 11 heures. Avec une voiture et elle s'occupera de vous. Ça vous fera un alibi.

- Pourquoi faites-vous ça ? prononça West pour la première fois.

- Parce qu'on ne peut plus la détruire plus qu'elle ne l'ai déjà. 









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