Chapitre vingt-huit

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Je veux être le ciel que tu contemples, l'air que tu respires, je veux être les lèvres que tu embrasses mais par dessus tout je veux être la raison qui fait battre ton coeur. 

-Titanic-


***

-Max-



Aaron est à côté de moi derrière le faux miroir. En effet cette pièce de torture est entourée de miroir et seulement celui-ci est faux. West voulait être sûr que peut-importe où sa victime regarderai il se rappellerai où il était.

West se tourne et ouvre la porte.

- Non mais il déconne là ?! s'énerva Aaron.

- Dites-moi que votre abrutit de fils n'a pas fait ça.

Khalis Cruz alias la personne la plus cruel entre dans la pièce.

- Il avait pas eu un accident lui ? Et il était pas mort ?

- Si. Il s'est réveillé y'a deux mois je crois.

- Bordel. Je suis à deux doigt d'aller lui demander s'il veut que je me prosterne à ses pieds.

Je me retiens de rire par peur que le concerné m'entende.

Tu te chie dessus mec.

Ta gueule j'suis un bonhomme.

Khalis Cruz est le tortionnaire le plus puissant du monde. C'est un sociopathe sans cœur qui prend plaisirs à tuer à petit feu c'est victime.

Et je compris très vite pourquoi il l'a appelé lui.

Premièrement parce que c'est la personne en qui on peut avoir le plus confiance. Et deuxièmes-

- Il n'a pas les couilles de le faire lui-même, prononça Aaron à haute voix.

- Il l'aime toujours, dis-je en souriant. Il se déteste juste pour cette raison.

- Il veut tout faire pour se persuader que ce n'est pas le cas.

Je vois les yeux de Bianca paniquer. West sort rapidement sans la regardé.

Quelque minute plus tard il rentre dans la pièce et ni son père ni moi ne le regardons. Il ne le mérite pas. Il appuis sur le micro.

- Tu peux y aller, lui dit-il.

Il ose le tutoyer genre ?!

Khalis sourit de manière cruelle avant d'attraper des fils et la machine à électrocuter.

Oh non !

- T'arrive à te regarder dans le reflet de la glace Khaled ? résonna la voix féminine de Bianca.

J'écarquillais les yeux. Elle ne regardait pas vers nous. Elle regardait droit dans les yeux Khalis. Je sais pas ce qu'il me faisait le plus flipper : qu'elle ose même le regarder, qu'elle appelle West, Khaled ou que aucune onde de peur perdu son visage.

- Ça m'étonnerait sinon c'est toi qui serais en face de moi. Tu es comme moi finalement.

West attrapa rageusement le micro.

- On n'a rien à voir toi et moi.

Bianca rit avant de tourner sa tête vers la gauche, vers nous.

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