Twice

Chapitre onze

L'espoir est la seule chose la plus puissante que la peur.

***

-Bianca-

Je le suivais comme une bonne petite chienne le ferait. Et ça m'énerve !

Au fond du couloir se trouve une grande porte noir mat entourer de fausse plante dorée. Deux gardes sont posées à l'entrée et ouvre la porte quand on arrive avec l'autre.

Connard attrape ma main pour me dire d'avancer plus vite et je la dégage immédiatement. Qu'il aille se faire foutre je suis pas sa chienne.

Je l'entends grogner de mécontentement avant qu'il ne reprenne ma main de force. Je retente de l'éloigner mais il la serre tellement fort que j'ai peur qu'elle se casse. Je proteste mais ne peut rien faire d'autre. Je sais que si je lui demande de l'enlever il le fera mais pourtant je n'ai pas envie de lui demander. Parce que malgré le faite que je le déteste et que je le détesterai toujours. J'ai l'impression, qu'on se comprend. Que nos douleurs sont parallèles. J'ai l'impression qu'il me protège du monde extérieur.

Pourtant je le déteste tellement.

On prend les escaliers sombre jusqu'à- eh bien je ne sais pas parce que c'est tellement sombre que je ne vois rien.

Arrivée en bas Connard ouvre une nouvelle porte. Et le bruit me fit fermer les yeux. Puis les rouvrir.

C'est très sombre. Il y a très peu de lumière. Je dirai même que les seules lumières se trouve au niveau du RING ! Il y a des gradins tout autour où des hommes sont installé et regarde la scène.

Plus haut à la meilleure place, il y a un balcon. Avec un- non mais sérieusement ? Un trône ?!

Je crois à un élément décoratif jusqu'à ce que Connard prenne encore un autre escalier menant à ce putain de balcon.

Mais il n'y a qu'un siège. Et ce n'est pas un siège c'est un trône. Il est ... comme la porte. Majestueux. Il est totalement noir mat jusqu'aux détaille des boutons. Mais des feuilles dorées tombe ... majestueusement sur le trône. C'est magnifique. C'est beau. C'est élégant. C'est classe. C'est tout lui.

Je tourne la tête vers lui et l'interroge du regard.

- Quoi ? demande-t-il.

- C'est un faux ?

Il sourit avant de s'assoir. Il lui va à merveille et à peine il est assis qu'une serveuse lui apporte un scotch et un cigare. Elle se tourne vers moi et je demande la même chose ce qui fait hausser les sourcils à Connard d'étonnement.

D'ailleurs c'est quoi son nom ?

- Viens t'assoir, me dit-il agacer que je sois encore debout.

- Et tu veux que je m'assoie où ? Au sol ?

Il émet un rire roque avant de lever les yeux au ciel avec un petit sourire suffisent.

- Tu serais dans ton élément mais tu ne verrais rien. Viens sur mes genoux.

- Certainement pas.