Twice

Chapitre trente-un

Les femmes sont soit les jouet soit les joueurs. 

***

-Bianca-

Putain je me fais chier ! Il est bientôt midi et je crève de faim.

On toque à la porte.

Pourquoi je resterais ici si je pouvais sortir débile ?

- Oui ?

- Madame ? Monsieur Barsetti vous attend dehors avec Monsieur Barsetti. Ils souhaitent vous emmener avec eux manger dans un restaurant.

- J'arrive.

***

-West-

J'attends depuis une demi-heure dans la voiture. Mon père est resté à côté de moi. Alors Bianca ira à l'arrière.

Mais elle n'arrive pas.

- Une femme a besoin de temps pour se préparer, rigole mon père.

- Je m'en fou, j'aime pas attendre.

Heureusement la porte s'ouvre et Max descend l'aller en tenant le coude de Bianca. Elle a enfilé un pantalon beige avec un body noir. Nous sommes en octobre et il fait froid à New-York. Pourtant elle ne porte rien d'autre que son body à manche longue.

Quand Max ouvre la porte pour la faire rentrer dedans elle l'insulte avant de s'assoir. Je me tourne vers lui alors qu'il ferme la porte et baisse ma vitre.

- Tu n'aurais pas pu lui filler un manteau ? Elle va attraper la crève, je grogne.

- Je lui ai dit que tu dirais ça. Mais elle a dit qu'elle n'avait pas froid.

Je regarde Bianca par le rétroviseur.

- Va chercher une veste c'est ta dernière chance.

- Veste ou manteau ? Faut savoir mon cœur.

Mon père tourne la tête vers l'extérieur mais je le connais suffisamment pour dire qu'il se retiens de rire.

- Très bien. Si tu tombes malade se sera ton problème.

- Pourquoi ça serait le tiens ? dit-elle avant de lever les yeux au ciel.

- Connasse.

- Connard.

Mon père explose de rire avant de se reprendre.

- Bon ... commence-t-il avant de fermer les yeux pour retenir son rire. On y va j'ai faim.

Je hoche la tête et salut Max.

- On va manger quoi ? demanda Bianca quand je rentre sur l'autoroute.

- Dan-

Elle me coupa agacer :

- C'est à ton père que je posais la question.

- Ne lui répond pas, ordonnais-je à mon père.